19 départements ont été récemment reconfinés en raison de l’aggravation de la situation sanitaire sur leur territoire. Le ministère de l’Éducation nationale a ainsi prévu un nouveau protocole préventif pour leurs établissements scolaires. Ces mesures permettront d’éviter les contaminations tout en gardant les écoles ouvertes. Ces dernières sont en effet indispensables pour la santé physique et psychique des élèves.

Depuis le 29 mars dernier, les écoles des départements reconfinés sont soumises à un protocole sanitaire renforcé. Cette nouvelle disposition a été annoncée par le ministre de l'Éducation, Jean-Michel Blanquer, la semaine précédant son application. Le plus grand changement réside notamment dans les conditions nécessaires pour la fermeture des classes.
Désormais, une seule contamination suffit pour suspendre les cours jusqu'à nouvel ordre. Cette nouvelle mesure s'applique par ailleurs depuis la petite section jusqu'en terminal. Auparavant, il fallait au moins trois cas confirmés pour fermer une classe. Les autres départements, en revanche, doivent suivre le protocole en vigueur depuis février dernier. Dans tous les cas, la vigilance est de rigueur.
Des décisions au cas par cas
Dès la première vague, la pandémie a représenté un véritable défi pour les acteurs en mutuelle santé. Entre les arrêts maladies et les prises en charge, ils étaient souvent confrontés à des cas compliqués. Les autorités s'efforcent néanmoins de clarifier progressivement la situation face à cet événement sans précédent. L'action de l'Assurance maladie a notamment été étendue au plus fort de la crise.
Les observateurs s'attendent à des mesures similaires avec le reconfinement récent de 19 départements. Le ministère de l'Éducation, pour sa part, a déjà présenté le nouveau protocole pour leurs écoles. Malgré les demandes des enseignants, la demi-jauge ne sera pas systématiquement appliquée au collège. Les mesures bénéficient pourtant de cette mesure.
Sur ce point, le ministre affirme avoir recommandé la souplesse aux recteurs. Les collèges pourront donc basculer en demi-jauge, voire en quart de jauge, selon l'appréciation des instances compétentes. Cependant, le dispositif ne sera pas généralisé à ce niveau. Enfin, le ministère invite à garder les cantines ouvertes et à envisager la fermeture seulement en dernier recours.
Un nouveau rythme de vie pour les élèves et les parents
Dès la fermeture d'une classe, tous les autres enfants ou adolescents sont d'emblée considérés comme des cas contacts. Les élèves concernés devront donc pratiquer l'auto-confinement. Les parents peuvent éventuellement demander un arrêt maladie pour s'occuper des jeunes malades. Ce nouveau protocole nécessitera évidemment une période d'adaptation, comme l'a noté le ministre de tutelle.
D'un autre côté, Jean-Michel Blanquer s'est clairement opposé à l'idée de revoir le calendrier des vacances scolaires. La présidente de la région IDF (Île-de-France) a notamment formulé une requête dans ce sens. Elle souhaitait avancer les vacances de 15 jours et instaurer une prolongation, pour les finir le 3 mai prochain. Toutefois, comme l'a indiqué le ministre :
Il y a une augmentation des cas après les vacances scolaires.
Autrement dit, ces propositions ne font définitivement pas partie des options envisageables. Le ministère de l'Éducation incite, en revanche, à poursuivre le sport scolaire, de préférence en extérieur. Néanmoins, les activités physiques en intérieur ne sont pas à exclure dans les départements reconfinés. Ces cours disposent dans ce cas de leur propre protocole sanitaire.