Selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), La France compte désormais 3,2 millions de deuxièmes habitations. D’après son étude, 1 logement sur 10 serait la propriété d’étrangers. Les propriétaires de ces biens immobiliers sont variés. En effet, ces individus concernent une tranche d’âge assez large et différente nationalité.

Les 3 millions d’acquéreurs de logements secondaires se diversifient en ce moment

L'acquisition d'une résidence secondaire est un phénomène bien présent en France selon l'Insee. Cela s'explique notamment par le nombre élevé de maisons de villégiature dans le pays. Les propriétaires de ces logements ne sont toutefois pas uniquement des Français. D'autres personnes de nationalité européenne détiennent une grande part des habitations secondaires en France.

En effet, ces propriétaires proviennent du Royaume-Uni, de l'Allemagne, de l'Espagne, de la Belgique, de l'Italie et de la Suisse. Une information qui confirme que la diversité des détenteurs de biens immobiliers secondaires en France. Toutefois, la majorité de ces bailleurs reste française et dispose d'une assurance maison.

Une acquisition des familles aisées

L'étude de l'Insee dévoile que 34 % des logements secondaires appartiennent à des foyers plutôt aisés. Uniquement 3 % de ces patrimoines sont la propriété des familles de classe moyenne. Des chiffres qui confirment qu'avoir une résidence non habitée quotidiennement disposant d'une assurance maison n'est pas si simple.


Les logements destinés aux vacanciers restent d'ailleurs les propriétés des ménages ayant un revenu élevé. Un phénomène plutôt logique surtout dans certaines localités les plus populaires. Dans quelques villes, le parc immobilier de résidences secondaires est particulièrement élevé. Un taux qui dépasse largement la moitié des habitations disponibles.

C'est d'ailleurs le cas dans les Alpes où la tendance est à son paroxysme. Les ménages aisés disposent des logements villégiatures dans le Val Vanoise, la Belle-Île-en-Mer, du Briançonnais ou de Haute-Tarentaise. D'après l'Insee :

Seules 10 % des résidences principales, voire moins, sont occupées par des ménages aisés.?

Des propriétaires retraités et citadins

Les statistiques de l'Insee publiées cette semaine affirment que :

Parmi les résidences secondaires détenues par un ménage résidant en France, 66 % le sont par des ménages âgés de 60 ans ou plus, contre seulement 38 % du parc de résidences principales.?

L'Insee révèle aussi que les foyers détenteurs de propriétés secondaires dans les localités prisées citées précédemment habitent dans les métropoles. Ces zones d'implantation immobilière concernent entre autres le littoral, la Bretagne, la Corse.

Selon l'institut, ces territoires d'agglomération englobent :

Aix-Marseille-Provence et Lyon (avec chacune plus de 55?000 ménages concernés), Toulouse, Bordeaux, Nantes, Lille et Nice (de 32?000 à 24?000 ménages) et Rennes avec 20?000 ménages.

Le Grand Paris, pour sa part, n'est pas concerné par la tendance. En effet, la métropole abrite 348 000 foyers propriétaires de maisons non principales. Il faut cependant noter que dans les grandes villes, les résidences secondaires sont utilisées comme des logements professionnels.

L'étude remarque aussi que les propriétaires de biens immobiliers non principaux vivaient à une distance de 3 heures de route au minimum.