Chez les propriétaires bailleurs, le nombre de logements vacants est notable. D’autre part, beaucoup n’échappent pas aux impayés. L’activité est au ralenti suite à la deuxième vague de coronavirus, et la digitalisation s’avère indispensable pour la maintenir. Mais certaines agences immobilières accusent un retard, et se font devancer par de nouveaux concurrents.

Les activités de location immobilière durement frappées par la deuxième vague de la pandémie

L'activité dans l'immobilier subit énormément les conséquences de la crise sanitaire et des mesures qui l'accompagnent. Une partie des logements destinés à la location sont actuellement vacants. Les propriétaires doivent également faire face à des retards de paiement.

Dans ce contexte, l'assurance peut être un appui indéniable. Plusieurs compagnies proposent aujourd'hui une assurance locataire et propriétaire. Les bailleurs peuvent notamment se protéger grâce à la garantie loyers impayés. Dans le même temps, on ne peut pas omettre l'intérêt de la digitalisation. Elle offre de nombreuses alternatives avec le reconfinement, les restrictions pour les déplacements et les risques de transmission du virus.

Opter pour les visites et les états de lieux virtuels

La pandémie n'a épargné aucun propriétaire, qu'ils proposent une location de courte ou de longue durée. En effet, les étudiants étrangers qui restent dans les grandes villes sont peu nombreux. Cela entraine une baisse des demandes. Les étudiants français choisissent, quant à eux, de suivre des cours à distance et libèrent leurs appartements. En l'absence de touristes, les logements qui devraient être occupés en cette période restent également vides.


Par ailleurs, les retards et les impayés se multiplient. Dans les Adil (Agences départementales pour l'information sur le logement), le nombre de demandes provenant de locataires du privé a doublé pendant le premier confinement.

Les impacts se font sentir malgré des mesures déjà allégées pour le deuxième confinement, en automne. D'ailleurs, afin de poursuivre l'activité, la digitalisation est plus que jamais nécessaire. En effet, bien que le déménagement et l'état de lieux soient autorisées, les visites restent interdites.

Les visites virtuelles à 360°, déjà utilisées depuis le début de l'année, constituent une solution aux restrictions imposées. Elles peuvent également se faire en présence d'un agent immobilier. Ce dernier accompagne le locataire à distance et fournit des informations supplémentaires. De même, les états de lieux virtuels évitent les déplacements aux propriétaires, et leur garantit davantage de sécurité.

La digitalisation, une solution pour faciliter la gestion dans l'immobilier

La deuxième vague de coronavirus constitue certainement un accélérateur de changement dans le secteur immobilier. Cela dit, elle pénalise une bonne partie des agences immobilières françaises, qui ne sont pas encore au point au niveau des moyens technologiques.

Elles sont confrontées à des difficultés, ne serait-ce que pour les activités de gestion courante. En effet, bien souvent, elles gardent les dossiers de leurs clients dans leurs locaux, ou sur un serveur interne. Or dans l'un comme dans l'autre cas, le télétravail semble complexe. Le salarié n'est pas en mesure d'accéder aux documents dont il a besoin.

La crise sanitaire risque donc de créer un écart important entre les agences digitalisées et les autres. De plus, elle a favorisé l'émergence de nouveaux acteurs, fonctionnant en 100 % digital.

Ce système favorise la transparence, puisque tous les documents sont accessibles en ligne. Concernant les multipropriétaires qui ont choisi de laisser leurs biens entre les mains d'un agent immobilier, les contrats seront réunis sur une seule et unique plateforme.