L’essor du télétravail depuis 2020 a fait chuter la demande dans l’immobilier de bureaux et incité un grand nombre de ménages à vouloir acquérir des logements plus spacieux. Cette tendance a favorisé la flambée des prix immobiliers, mais les acheteurs n’hésitent pas à emprunter des sommes importantes pour financer leurs projets d’acquisition.

Les banques européennes menacées par la fragilité du marché immobilier

la fragilité du marché de l'immobilier. Selon l'institution monétaire, la surévaluation des prix des logements et la croissance de l'endettement des particuliers pourraient mener à la formation d'une bulle immobilière. Et les banques sont exposées à ces vulnérabilités du marché immobilier.

Mise en place d'un contrôle ciblé

La BCE a annoncé que l'immobilier commercial et l'immobilier résidentiel seront surveillés de très près.

Un contrôle ciblé visant un échantillon d'établissements particulièrement exposé à ce risque sera instauré d'ici peu,

Précise-t-elle.

D'après son estimation, les établissements financiers sont menacés en particulier par les vulnérabilités du marché de l'immobilier commercial, notamment en Allemagne, en France et en Italie. Cette fragilité du marché est due au développement accéléré des ventes en ligne depuis le début de la crise sanitaire.

D'autre part, la surévaluation des prix des logements fait grimper les coûts d'acquisition et les dettes des ménages.

Une éventuelle correction des prix constitue ainsi une menace pour les établissements de crédit de la zone euro,

Souligne cette institution.

Les nouveaux propriétaires devront d'ailleurs prévoir d'autres dépenses en plus des coûts d'acquisition du bien, pour ne mentionner que l'assurance habitation.

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Le CERS a déjà tiré la sonnette d'alarme

Quelques jours avant l'annonce de la BCE, le CERS a déjà tiré la sonnette d'alarme. D'après cette instance, les conditions d'emprunt favorable tirent les prix immobiliers vers le haut et accentuent les vulnérabilités financières du secteur.

Les banques pourraient ainsi être contraintes d'accroître les provisions de risque de crédit en prévision d'une baisse éventuelle des prix sur le marché.