La préfecture de police de Paris doit souvent prendre des mesures de sécurisation drastiques à l’approche des fêtes de fin d’année. Tous les ans par exemple, l’avenue des Champs-Elysées est envahie par la foule pendant les semaines qui précèdent cette période. La hausse de la fréquentation de l’endroit est généralement à l’origine d’incidents divers dus à l’incivilité. Dans le cadre de ce plan de sécurisation, un arrêté a prévu d’interdire la circulation des trottinettes électriques dans cette zone jusqu’au 2 janvier 2022.

Réduire les risques d'incidents relatifs à l'incivilité des utilisateurs de trottinettes électriques
Depuis la mi-novembre et jusqu'au lendemain du nouvel an, les trottinettes électriques n'auront plus le droit d'emprunter l'avenue des Champs-Elysées entre 22 h et 6 h du matin.
Cette décision fait suite aux plaintes d'un certain nombre de commerces et de riverains se rapportant à l'usage dangereux de ces moyens de déplacement très prisés des jeunes.
En effet, depuis la levée des restrictions sanitaires, cette avenue est devenue le théâtre de rodéos sauvages.
Le commissaire Chraiet, chef adjoint du service d'ordre public de nuit à la DOPC, explique que
Même si la pratique de cette solution de mobilité individuelle semble inoffensive, elle est responsable de plusieurs accidents, parfois mortels, ces derniers temps.
A noter qu'en plus de la prudence et du respect des autres usagers de la voie publique qui s'imposent de fait, les utilisateurs de ces EPDM doivent souscrire une assurance trottinette électrique adaptée pour couvrir les conséquences d'éventuels accidents.
Pas de verbalisation pour le moment
Pour « rétablir la sécurité et la tranquillité des Champs-Elysées » durant les fêtes, la préfecture de police de la capitale envisage de mobiliser plus d'effectifs.
Environ 70 policiers ont patrouillé dans la zone le vendredi 19 novembre soir afin de lutter contre les comportements inciviques et dangereux de certains conducteurs de trottinette électrique.
Cette mesure ne fait pas l'unanimité auprès des habitants. Certains estiment que cette interdiction de circulation est trop sévère.
Pour le moment, la verbalisation n'est pas à l'ordre du jour. Les forces de l'ordre misent plutôt sur la pédagogie en expliquant les règles aux usagers.
Par contre, les utilisateurs qui roulent à une vitesse supérieure à 25 km/h sur la voie publique s'exposent à une amende de 1 500 euros.