Depuis le déconfinement, le marché immobilier a été passé au crible par de nombreux observateurs, et fait l’objet d’analyse dans divers articles journalistiques. Mais en majorité, les enquêtes se sont concentrées sur les intentions d’achat ou sur la psychologie des vendeurs. Qu’en sera-t-il du marché de la location ? Plus précisément du point de vue des locataires et en particulier celui des étudiants ?

Les étudiants devront fournir davantage d’effort financier pour pouvoir se loger

Des augmentations de loyer dans les grandes agglomérations

Lorsqu'un classement des villes les plus chères en matière d'immobilier parait, Paris (et la région Ile-de-France) et Bordeaux figurent toujours dans la partie haute.

Cette tendance se confirme dans le marché de la location, notamment la location à l'année de petits studios, ces résidences très prisées par les étudiants. Maintenant qu'ils vont devoir retourner sur les bancs des universités, la recherche de logement va de nouveau battre son plein, mais les locations vont coûter plus cher qu'avant le confinement.

Cette hausse interpelle parce qu'une autre enquête souligne que

Sur le marché de la location, l'offre va devenir plus importante. De nombreuses résidences qui accueillaient jusque-là des locataires saisonniers cherchent de nouveaux clients, pour des baux un peu plus pérennes.

La hausse la plus marquante a été enregistrée à Lyon. Les étudiants dans la Cité rhodanienne devront payer, en moyenne, 564 euros de loyer pour un studio, soit un bond de +5,42 %.


Pour se faire une idée de l'importance de la somme, il faut savoir que pour un étudiant, une fois que les autres charges ont été rajoutées au loyer, dont l'assurance habitation, un studio lui coûte en moyenne 502 euros par mois.

Paris n'accuse qu'une légère hausse, mais reste très chère

Malgré la forte hausse des loyers, un logement à Lyon reste moins cher qu'à Paris où l'étudiant doit désormais payer mensuellement 885 euros en moyenne. Ce loyer pratiqué à partir de la rentrée 2020 – 2021 a subi une progression d'à peine +1,37 %, preuve s'il en fallait que la réputation de Paris comme étant l'une des villes les plus chères de France n'est pas usurpée.

Les étudiants qui vont poursuivre leur cursus universitaire à Bordeaux feront également face à une augmentation conséquente du loyer ; de l'ordre de +5,42 %. De manière plus concrète, le loyer moyen dans le chef-lieu de la Gironde se monte à 565 euros.

À noter que toutes les villes étudiantes en France n'ont pas vu leur loyer flamber. Évry a enregistré une baisse de -1,61 %, imitée par Le Havre qui présente un loyer moins cher de -0,25 %.