Le dépeuplement de Paris est principalement causé par l’augmentation excessive des prix de l’habitation. Si l’on tient compte de la situation actuelle, le marché ne semble pas s’améliorer pour les acheteurs. Et les ménages financièrement faibles sont les plus pénalisés par ce fait. Par-dessus tout, les manifestations de cette hausse changent d’un quartier à un autre.

Une flambée phénoménale des prix des terrains est enregistrée dans la capitale française

Le prix du mètre carré des biens immobiliers a plus que doublé dans la capitale française, au cours de la dernière décennie. Le fait est que les offres sont largement inférieures par rapport à la demande.

De ce fait, les bailleurs ont une longueur d'avance par rapport aux acquisiteurs. À l'heure actuelle, un tarif record de 10 000 euros est appliqué au sein de ce marché.

Par conséquent, les habitants déménagent pour une autre ville beaucoup plus accessible. Il faut dire que l'heureuse tournure de cette branche ne profite pas à toutes les catégories sociales professionnelles. Il est évident que les ménages à revenus moyens ne peuvent pas se permettre une telle dépense.

Une hausse perpétuelle

Pendant les dix dernières années, les prix des biens par mètre carré ont présenté 66% d'évolution. Durant cette période, seule la crise de 2008 a réussi à ébranler la fermeté de ce marché, bien que l'impact ait été minime.


Néanmoins, il n'est pas étonnant de voir le coût d'acquisition moyen qui monte jusqu'à 10 190 euros à l'heure actuelle. Et cette hausse perpétuelle n'est pas près de s'arrêter.

Les professionnels estiment que cet indicateur pourrait même atteindre les 10 280 euros d'ici quelque temps. D'ailleurs, la dernière étude effectuée sur ce secteur évoque une évolution de 6% sur une période d'un an.

Il faut noter que les acheteurs sont considérablement désavantagés par cette tendance. D'autant plus que le peu d'offres présentées par les propriétaires ne comble pas assez les besoins pléthoriques qui sont évalués à 134 800 demandes. Sans oublier le fait que les propositions d'échange ne sont pas plus nombreuses que 40 000.

L'impact de cette question est quelque peu dévastateur. En effet, entre 10 000 à 12 000 citoyens s'éloignent de Paris pour trouver des affaires moins dispendieuses.

Des prix divergents dans tous les quartiers

Avec les montants astronomiques avancés par les vendeurs, très peu d'habitants s'en sortent face à la dépense impliquée par l'acquisition d'un patrimoine immobilier. Outre l'assurance habitation, qui représente une grande part du budget, l'acquéreur doit se consacrer à 31 ans de travail avant de pouvoir s'offrir un terrain de 100 mètres carrés dans ce territoire.


Par surcroît, la valeur de cette inflation est différente pour toutes les zones. Dans ce sens, les quartiers les plus plébiscités dépassent les 30% de hausse. Par rapport à cela, le sixième arrondissement semble être plus touché que d'autres.

Pour preuve, une période de cinq ans a permis aux investisseurs ayant opté Odéon comme destination de leurs fonds d'atteindre les 35,3% d'augmentation. La situation est plus alarmante au sein de La Monnaie. Celle-ci présente, effectivement, 39,5% de progression.

Bien qu'un peu moins onéreux, les secteurs de La Goutte d'Or et de La Chapelle manifestent respectivement une flambée respective de 29,1% et 27,9%.