Entre 2019 et 2021, les hausses des prix les plus significatives de l’Hexagone ont été relevées sur la façade ouest. En Bretagne, la crue a été estimée à 13,5 % sur deux ans. La Trinité-sur-Mer se dresse comme le secteur le plus recherché. En comparaison, l’attrait du Sud-est se révèle moindre.

L’immobilier sur le littoral breton séduit plus qu’en PACA

En cette période de vacances, le Sud-est figure parmi les littoraux les plus prisés de la France. Les réservations de maisons explosent, augmentant ainsi la pression sur le marché immobilier. Par conséquent, les prix ont presque doublé pour grimper en moyenne à 5 121 euros, tous logements confondus.

En revanche, leur situation par rapport à Paris n'avantage pas le Languedoc-Roussillon et la Côte d'Azur. Tout en rêvant d'évasion, les Français ne veulent pas s'écarter de la capitale. De ce fait, les tarifs s'accroissent moins considérablement comparé à la côte bretonne et la Manche. Le taux de progression observé en Languedoc-Roussillon s'élève à 4 %, contre 3 % en PACA.

Forte hausse des tarifs

Malgré tout, certains sites en bord de mer de la région conservent leur accessibilité. Dans le Languedoc, Torreilles, La Palme et Port-la-Nouvelle affichent les prix les plus abordables. Dans ces communes, le mètre carré coûte entre 2 000 euros et 2 200 euros. À l'inverse, les plus onéreuses sont constituées entre autres de Collioure (4 198 euros) et de Palavas-les-Flots.


En PACA, il faut compter 14 058 euros/m2 pour acheter un bien à Saint-Cap-Ferrat. Soit plus de trois fois plus dispendieux qu'à Saint-Mandrier ou à Cogolin (environ 4 000 euros/m2). Après l'acquisition de tels biens, il ne reste plus qu'à chercher une assurance habitation pas chère pour éviter une trop lourde dépense.

À l'opposé, le littoral de la Manche semble plus apprécié. L'expert en estimation immobilière, Meilleurs Agents constate une distension de 5,9 % sur les tarifs en un an. Soit 0,6 point de plus qu'au cours des deux dernières années. Pareil pour la Bretagne qui connaît la hausse la plus significative parmi les spots balnéaires, et ce, pour la deuxième année consécutive. Les prix ont gonflé de 13,5 % par rapport à 2019. Sur les douze derniers mois, ils ont évolué de +7,2 %.

Une meilleure accessibilité

Les deux régions ont gagné en attractivité avec la pandémie. Pour le responsable des études économiques au sein de Meilleurs Agents, Barbara Castillo-Rico :

L'engouement s'explique par des prix abordables, bien en dessous de ceux pratiqués sur la côte atlantique ou en PACA, mais aussi par leur accessibilité depuis les grandes villes (TGV ou voiture).

En dépit de ces flambées, les coûts des logements normands et bretons demeurent attrayants. La pierre est annoncée aux environs de 3 000 à 3 100 euros, tous biens confondus. Sur la façade de la Manche, les secteurs en bord de mer les moins onéreux se nomment :

  • Le Tréport : 1 718 euros ;
  • Grandcamp-Maisy : 1 711 euros ;
  • Ault : 1 681 euros.

À l'inverse, Le Touquet (6 544 euros), Deauville (5 534 euros) et Trouville (4 499 euros) se situent en haut du tableau.

En Bretagne, les communes les plus chères portent sur :

  • La Trinité-sur-Mer, avec des prix au mètre carré aux alentours de 5 200 euros ;
  • Dinard et Carnac : 4 500 à 4 600 euros/m2.

Guissény, Plonévez-Porzay et Beuzec-Cap-Sizun pratiquent les tarifs les moins dispendieux (environ 1 500 euros).