Grâce aux jeux vidéo, les jeunes sont plus familiers avec le monde virtuel dit « métavers ». Pour leurs aînés, le concept est beaucoup plus flou, voire totalement inconnu. Dans ces conditions, il n’est guère étonnant de constater que les investissements impliquant ce « monde parallèle » n’attirent encore que très peu de Français, en dépit des énormes sommes qui y sont injectées.

Le métavers gagne encore à être connu
Une récente enquête s'est intéressée au rapport qu'ont les Français vis-à-vis du métavers, ce monde virtuel où l'on doit évoluer à travers un avatar et où l'on reproduit des actions de la vie quotidienne.
Le sondage se concentre essentiellement sur la connaissance ou non des particuliers sur les possibilités d'investissements immobiliers dans cette réalité alternative.
En effet, comme dans la vie réelle, il est désormais possible d'acquérir des terrains ou des biens immobiliers dans le monde digital. Et les sommes en jeu dans les transactions sont également quasi similaires à celles de la réalité puisqu'elles peuvent atteindre facilement les millions d'euros.
Mais pour le moment, d'après les résultats de l'enquête, peu de Français s'intéressent à cet investissement.
Le sondage révèle que la proportion de Français ayant déjà procédé à une transaction immobilière ou une autre opération s'y rattachant dans le métavers ne dépasse pas les 4 %.
Plus étonnant encore, 77 % des personnes interrogées ignorent qu'il est possible d'acheter un terrain, de se faire construire une maison ou même de contracter une assurance habitation pas cher dans ce monde virtuel.
Des investissements prudents
Sans surprise, les personnes ayant choisi d'investir dans l'immobilier virtuel du métavers appartiennent majoritairement à la tranche d'âge des 18 à 34 ans. Plus généralement, seuls 3 % des 35 – 49 ans ayant répondu au sondage ont fait l'acquisition d'un bien situé dans cet univers digital encore peu compris du grand nombre.
Même si 27 % des sondés pensent que l'immobilier virtuel peut être plus rentable que dans le monde réel, les potentiels investisseurs restent prudents : seulement 4 % sont prêts à y consacrer plus de 50 000 euros. La majorité (53 %) des personnes interrogées se montrent plus mesurées et ne souhaitent pas dépenser plus de 10 000 euros.