La pandémie de Covid-19 a apporté de nombreux changements chez les Français. À ce sujet, plusieurs salariés ont par exemple décidé de travailler à distance pour freiner la circulation de l’épidémie. Ce qui a entraîné, par rapport au marché immobilier, un certain engouement pour les périphéries. Une tendance résultant également d’un gonflement des prix dans la filière.

L’intérêt des acquéreurs immobiliers pour les maisons dans les grandes villes s’affaiblit

Dans l'Hexagone, une augmentation des tarifs immobiliers dans la quasi-totalité des grandes communes a été enregistrée. Deux mois plutôt, les experts faisaient état d'une hausse annuelle de 4,1 %. Comparé aux années antérieures, ce pourcentage s'avère plus élevé. En effet, SeLoger dévoile une envolée de 3,4 % en juin 2019.

Actuellement, les notaires rapportent qu'obtenir une maison bordelaise requiert un budget de 359 000 euros. À Lyon, il faut compter 40 000 euros de plus. En revanche, la somme minimale à prévoir tombe à 338 000 euros dans la région parisienne. À cause de la crise sanitaire et économique, ces coûts s'alignent avec les pouvoirs d'achat des consommateurs.

Une nouvelle préférence pour les périphéries

À titre indicatif, le budget médian des Français oscille aux environs de 160 000 euros. De ce fait, certains ménages choisissent d'opter pour les secteurs relativement excentrés lors d'une acquisition de logement.


Dans les périphéries, l'on peut trouver des demeures vendues à moins de 200 000 euros. Ce qui se révèle rare au sein des agglomérations de grande taille. Quelques-uns de ces biens peuvent se situer à proximité des quartiers centraux de la ville.

De façon plus générale, les zones assez éloignées des hyper centres gagnent aujourd'hui en attrait au détriment des grandes métropoles. Un phénomène qu'un comparateur d'assurance habitation devrait remarquer. Dans une certaine mesure, l'origine de celui-ci réside dans la forte augmentation des tarifs immobiliers dans les grandes municipalités. Pour les six premiers mois de l'an dernier et de 2021, les professionnels observent une progression :

  • Jusqu'à 7,7 % en deuxième couronne du Grand Paris et 5,4 % dans la première ;
  • De 6,8 % en moyenne.

Une conséquence du recours au télétravail

D'après les experts, ces chiffres reflètent un regain d'intérêt pour le pavillon. Ceux-ci traduisent plutôt un léger mouvement pour améliorer le cadre de vie qu'un exode, détaillent-ils.

Cet engouement pour les périphéries constitue une conséquence de la réorganisation des méthodes de travail à cause du Covid-19. Afin de freiner les contaminations, de nombreux employés ont choisi d'opérer à distance. De cette façon, ils peuvent résider en dehors de la ville pour exercer leur profession. Les logements implantés en agglomération se distinguent particulièrement par leur superficie étendue.

Entre les communes, la préférence des consommateurs a également évolué avec la crise sanitaire. Aujourd'hui, la plus importante hausse des prix de l'immobilier a été relevée à Montpellier. Avec une augmentation de 1 %, Toulouse se positionne derrière elle. La troisième et la quatrième place sont respectivement accaparées par Bordeaux et Lille. Dans les autres endroits, les experts constatent des augmentations annuelles tout aussi notables.