Le volume des ventes dans l’ancien a progressé selon la dernière note de conjoncture des Notaires de France, publiée fin septembre. En un an, entre juin 2018 et juillet 2019, le nombre des transactions enregistrées se chiffre à 1?020?000, du jamais vu... En parallèle, les prix s’envolent, tout particulièrement à partir du deuxième trimestre de cette année. Cette tendance haussière n’arrive toutefois pas à décourager les acquéreurs potentiels, la politique commerciale menée par les banques en ce moment facilitant considérablement l’accès au crédit.

Le marché de l’immobilier ancien est en excellente santé

Le taux moyen s'établit à 1,17 % au cours du troisième trimestre

Poursuivant sa descente, le taux immobilier a frôlé le 1 % au cours du troisième trimestre. Le taux d'emprunt moyen s'établit aux alentours de 1,17 %.

Les prêts sont accordés dans des conditions souples, avec des délais de remboursement plus longs et des apports personnels plus faibles. Pour preuve, près de 43 % des crédits immobiliers octroyés durant le mois d'août s'étalent sur 25 ans, voire plus.

La souscription d'autres contrats auprès de la banque peut jouer en faveur de l'emprunteur si celui-ci veut bénéficier d'un taux très avantageux. Il peut s'agir d'une assurance vie, d'une assurance habitation ou de tout autre produit proposé par l'organisme prêteur.


Il importe néanmoins de comparer le coût réel des contrats proposés par plusieurs établissements avec l'aide d'un courtier.

Envolée des prix des appartements dans les grandes villes

Dans l'ensemble, les prix dans l'ancien affichent une hausse constante en 2019. Mais force est de constater que l'augmentation est plus marquée pour les appartements, notamment dans les grandes villes comme Paris, Rennes et Lyon. La hausse enregistrée par les notaires dans ces agglomérations se situe entre 4 % et 10 % sur un an.

De leur côté, les prix des maisons individuelles évoluent plus lentement, avec une croissance inférieure à 5 % sur un an.

Quelques villes comme Nantes et Nice, affichent cependant une progression plus soutenue avec respectivement +8 % et +6 %.

Par ailleurs, les prix des maisons dans certaines villes moyennes connaissent une forte régression en un an :

  • Saint-Nazaire (-16 %), 
  • Dijon (-9 %), 
  • Châteauroux (-4,9 %), 
  • Le Havre (-4,5 %).