Récemment, un organisme spécialisé dans le Big data et l’intelligence artificielle a scruté diverses annonces immobilières. Ce qui a permis d’observer l’évolution des tarifs dans différentes localités de l’Hexagone. Il s’agit entre autres de l’Île-de-France, des villes de Lyon et de Marseille. Par la suite, cela a contribué à l’établissement des prévisions pour l’année 2021.

Dans l'Hexagone, un nouvel élan devrait se profiler dans le secteur de l'assurance habitation en 2021. À ce propos, un expert a analysé la variation des annonces immobilières entre octobre 2019 et décembre 2020. Ce qui a permis d'évaluer la situation du marché. Lors de cette étude, une baisse de la tendance progressive des coûts a notamment été relevée.
Ainsi, un moindre alourdissement par rapport aux années précédentes a été constaté en 2020 sur le marché immobilier parisien. Dans les détails, les tarifs n'ont enregistré qu'une hausse de 0,72 % contre 7 % en 2019. Néanmoins, des exceptions subsistent, avec une légère chute des prix dans certains arrondissements.
Le marché témoigne d'une grande attractivité en région
Selon l'observation de l'expert, les grandes villes en région intéressent les particuliers. Cela se traduit par une certaine dynamique sur le marché. Sur ce point, Lyon réaffirme par exemple son attractivité en 2020 avec une hausse de :
- 10,79 % dans le 9ème arrondissement?;
- 11,78 % dans le 7ème ;
- 18,32 % dans le 5ème.
De son côté, le secteur immobilier marseillais affiche un succès dans l'ancien. Globalement, les tarifs au mètre carré s'accroissent de 17,7 %.
Néanmoins, il est à remarquer que ces données ne portent que sur le cours hors négociation des annonces. En tenant compte de la signature définitive chez le notaire, les chiffres pourraient être différents.
Au niveau de l'Île-de-France, les départements enregistrent différentes tendances pendant les 3 derniers mois de 2020. Comparé au trimestre précédent, on relève notamment une décroissance de 1,09 % dans le Val-de-Marne. La même tendance a été aperçue dans le Val-d'Oise (-0,59 %). En revanche, les autres montrent une variation positive, sauf pour les Yvelines.
Le ralentissement des hausses de prix est attendu
Durant ces dernières années, le cours de l'immobilier totalise un gonflement annuel au-delà de 5 %. Pour 2021, cela devrait s'amoindrir malgré la relance économique. Cela résulte en partie du revirement de la politique de la part des banques. Entre 2017 et 2019, elles ont accordé plus facilement des prêts jusqu'à dépasser les ratios d'endettement.
En 2020, la donne change et les refus se font de plus en plus fréquents. En fait, le strict respect de ces ratios constitue la nouvelle norme imposée par les régulateurs bancaires. Néanmoins, le gouvernement a assoupli les conditions d'autorisation de crédit. Ce qui permet de maintenir le niveau des financements à un certain seuil.
Concernant l'évolution du secteur, ce ralentissement devrait se produire principalement sur des cas bien déterminés.
Ainsi, les appartements de 80 m² au moins sont par exemple les plus touchés à Paris. Ils ont attiré moins d'investisseurs et d'acheteurs durant le dernier trimestre de 2020 (comparé à celui de 2019). Pour expliquer cela, les Français se ruent surtout vers des zones plus écartées de la capitale pour gagner en superficie. À ce titre, les acquéreurs choisissent plutôt l'Essonne, les Yvelines, la Seine–Saint-Denis pour les biens de la même catégorie.