Ces dernières années ont démontré que le camping attire de plus en plus d’amateurs. L’affluence est même très importante en période estivale et les lieux sont loin de se désemplir. Il faut pourtant savoir que nul n’est à l’abri d’incidents fortuits qui gâcheront forcément le séjour. D’où l’intérêt de disposer d’une couverture adéquate. Et connaître préalablement les risques à encourir permettra de faire le bon choix.

Les professionnels de camping sont fortement occupés en période de vacances, notamment pendant les mois de juillet et d'août. L'on observe, en effet, un flux incessant de vacanciers, tous à l'affut des bienfaits qu'apporte la reconnexion avec la nature, tant pour le corps que pour l'esprit.
Toujours est-il que pour toute activité, et, quelle que soit l'occasion pour le faire, il est toujours judicieux d'anticiper les éventuels risques.
Si l'implantation même des camps les expose souvent à des incidents naturels ou technologiques, de simples mésaventures telles qu'un vol ou un accident peuvent toujours faire perdre à l'activité tout son charme. Le camping implique, de ce fait, de disposer des meilleures garanties dans son contrat d'assurance.
Des garanties déjà incluses dans des contrats classiques
Si aucune loi n'exige de disposer d'une couverture d'assurance avant de pouvoir partir au camping, celle-ci s'avère toutefois indispensable compte tenu des risques, minimes ou élevés, qu'encourent les campeurs durant leurs séjours. Ne serait-ce que de considérer les éventuelles pertes d'équipements ou d'affaires personnelles, ou du moins leur destruction.
Force est, en effet, de constater que bon nombre de camps se dégagent de toute responsabilité dans ce genre de situation si bien que les vacanciers sont obligés de débourser de sa propre poche pour réparer les dégâts. À moins, bien sûr, de bénéficier d'une garantie des biens, même en dehors de son logement, via une assurance habitation.
Ce type de contrat est d'autant plus utile qu'il intègre une garantie responsabilité civile, un critère généralement exigé par l'Office national des forêts quand il s'agit de camper dans une forêt domaniale.
À savoir, cette couverture est à même de protéger l'assuré en cas de dommages matériels causés à une tierce personne, qu'elle soit membre de sa famille ou pas.
Et elle s'étend également sur les éventuels préjudices corporels. Mais lorsque ceux-ci ont été infligés à soi-même, l'accidenté aura besoin de déployer son « assurance des accidents corporels », une garantie qu'il a déjà pu contracter pour ses autres activités de loisirs, à l'exception de celles qualifiées comme étant particulièrement dangereuses.
Des options spécifiques pour combler les manques
Il faut pourtant savoir que des exclusions peuvent apparaître dans le contrat si bien que les garanties s'en retrouvent restreintes, notamment pour les activités de camping. Une minutieuse lecture est, de ce fait, de mise avant de boucler ses bagages pour éviter les mauvaises surprises.
La meilleure solution serait également de, tout simplement, prendre des précautions et de protéger soi-même ses matériels.
Le cas échéant, il existe des formules spécifiques permettant d'assurer au mieux les équipements de valeur, comme :
- La « protection mobilité » ;
- L'assurance « biens nomades sport et loisirs ».
L'on peut aussi envisager celle qui est mise en avant par l'association FFCC ou Fédération française de camping et de caravaning. À préciser que six garanties sont incluses dans ce contrat, dont les trois susmentionnées (dommages matériels, accident et responsabilité civile) et trois autres tout aussi essentielles :
- Une assistance en cas de besoin de rapatriement ;
- Une garantie en cas d'annulation de séjour ;
- Une protection juridique.