Le taux d’intérêt moyen des crédits immobiliers est de 1 % en France. De telles conditions incitent les particuliers à acquérir des biens. Dans le cadre d’un Grand rendez-vous de l’immobilier, Capital et Radio Immo s’y sont intéressés. Le sondage a été effectué dans les rues de Paris. Nombreux sont ceux qui y voient un déclencheur d’acte d’achat.

Le taux d’intérêt à 1 % et ses conséquences sur un contrat de crédit immobilier?

Que ce soit pour acheter dans le neuf ou dans l'ancien, les conditions sont favorables pour les acquéreurs. Aujourd'hui, les organismes financiers proposent des taux d'intérêt très bas, avec une moyenne de 1 % pour un contrat d'une durée de 20 ans. Interrogés sur ces conditions, les Parisiens sont confiants.

Cette baisse phénoménale leur permet de devenir propriétaires de biens situés dans la capitale. D'autres peuvent enfin concrétiser leur projet d'investir dans la pierre. Pour ceux qui n'ont pas encore de revenus stables, il faudra miser sur les termes de négociations. De leur côté, les banques proposent des conditions d'emprunt plus avantageuses.

Tout ce qui change au niveau des organismes emprunteurs

Pour encourager les Français à investir dans l'immobilier, l'État a demandé aux banques d'assouplir les conditions d'emprunt. Ainsi, depuis janvier dernier, les taux d'intérêt ont été revus à la baisse. Pour un contrat d'une durée de 20 ans, le taux est estimé entre 0,72 % et 1,10 %. Il est situé entre 0,91 % et 1,35 % pour ceux qui s'engagent sur 25 ans. Le calcul du taux dépend essentiellement du revenu de l'emprunteur, sachant que les organismes financiers s'accordent toujours des marges de négociations. Pour ce qui est des dossiers à risques, il y aura plus de réserves.


Depuis ces changements, les clauses d'emprunt ont été améliorées. Par exemple, le taux d'endettement qui était fixé à 33 % est passé à 35 %, mais il y a une condition. Le demandeur de crédit est obligé de souscrire à une assurance emprunteur. Cette garantie viendra s'ajouter à l'assurance habitation qui accompagnera le dossier à l'acquisition du bien en question. D'autant plus que le calcul du coût de cette couverture dépend essentiellement de la valeur de la propriété.

Les particuliers pourront emprunter sur une plus longue période

Les crédits immobiliers sont devenus plus abordables. Les termes du contrat d'emprunt évoluent aussi bien pour les primo-accédants que les investisseurs immobiliers. Qu'il s'agisse d'une nouvelle construction ou d'un bien à rénover, la durée du crédit peut atteindre 27 ans. Et ce, avec un emprunt amortissable et une mensualité constante.

Pour que les négociations puissent aboutir, l'apport reste un atout conséquent. Il doit au moins représenter 10 % de la valeur réelle du bien à acquérir. Cette somme sert avant tout à rassurer l'organisme financier qui sera plus enclin à revoir ses propres critères. Les emprunteurs qui ont une marge de manœuvre au niveau du budget épargné sont privilégiés.

Le reste à vivre est aussi contrôlé pour que le ménage puisse continuer à disposer d'un pouvoir d'achat. Et ce, malgré les échéances de remboursement d'un contrat sur le long terme. De leur côté, les particuliers doivent toujours vérifier les clauses du contrat. Parmi les plus importants points figurent la modulation des échéances et la possibilité de report de paiement.