Le gouvernement n’y va pas de main morte pour atteindre ses objectifs écologiques. Concernant les transports, les grandes lignes pour 2019 sont dévoilées : un barème renforcé pour le malus écologique, une reconduction de la prime à la conversion et du bonus écologique. Pour rappel, le ministère de la Transition écologique vise une réduction de 40 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030.

La lutte contre le réchauffement climatique est une cause qui tient à cœur au gouvernement. Comme le transport représente 30 % des émissions de gaz à effet de serre en France, le ministère de la Transition écologique s'attèle à de nombreux projets pour réduire les véhicules polluants. Dans la première ébauche du Projet de loi de finances 2019, on peut remarquer que le gouvernement souhaite renforcer la fiscalité écologique à travers le système de bonus / malus, mais aussi la prime à la conversion.
Et rebelote pour la prime à la conversion
Le Projet de loi de finances 2019 a permis de voir que la prime à la conversion sera toujours de la partie l'année prochaine, avec un montant situé entre 100 et 2500 euros selon le type de véhicule. Pour rappel, il s'agit d'un dispositif qui consiste à inciter les ménages à mettre en rebut leurs vieux véhicules et à acheter des modèles plus récents, moins polluants. En 2018, les chiffres ont été bien au-delà des prévisions. Si le gouvernement visait 100 000 demandes, il y en a eu 250 000 au total. D'ailleurs, le gouvernement a révisé à la hausse le crédit octroyé à cette prime, afin de pouvoir anticiper 250 000 autres demandes en 2019. Il faut savoir que les recettes du malus écologique devraient permettre de rééquilibrer la balance budgétaire de l'État. À ce sujet, ce malus écologique fera l'objet d'un durcissement de barème l'année prochaine.
Rehausser le barème du malus écologique
Si actuellement le seuil du malus écologique appliqué aux véhicules en France est de 120 grammes de CO2 par kilomètre, il en sera autrement en 2019. En effet, le gouvernement envisage de durcir les règles relatives à ces émissions de gaz à effet de serre en abaissant le seuil à 117 grammes par kilomètre. La taxe variera alors de 50 à 10 500 euros, selon le taux d'émission de CO2 du véhicule.
Le bonus écologique toujours d'actualité
Rien ne changera en 2019 pour le bonus écologique. Les conditions et les montants appliqués en 2018 seront repris l'année prochaine, soit 27 % du prix d'achat du véhicule, observant un plafond de 6 000 euros.
Face à tous ces paramètres, les consommateurs réfléchiront peut-être à deux fois désormais au moment de choisir le modèle de voiture qu'ils achèteront, de la même manière qu'ils effectuent un comparatif assurance, un comparatif chambre d'hôtel ou autres.