Alors que le traumatisme du covid-19 continue de hanter les Français, voilà que l’épidémie de grippe vient aussi inquiéter les professionnels de la santé. Même si elle est devenue un phénomène habituel, l’épidémie de cette saison présente quelques différences par rapport à celle des saisons précédentes. Elle se démarque surtout par un taux de létalité plus élevé.

La levée des restrictions anti-covid a favorisé la propagation du virus de la grippe
Même s'il n'a pas totalement disparu, le coronavirus ne semble plus susciter autant de crainte qu'auparavant, si bien que de nombreux pays ont décidé de lever leurs restrictions anti-covid.
Si, effectivement, la fin de l'obligation du port du masque n'a pas contribué à alimenter une nouvelle vague de contamination au coronavirus, elle a malheureusement été un facteur déterminant dans la propagation du virus AH3N2 ; d'où l'épidémie actuelle.
Aussi, il apparait aujourd'hui indéniable que le confinement n'a pas seulement préservé du coronavirus. Il a également permis de limiter la contamination à d'autres agents pathogènes, dont celui de la grippe.
Une grippe plus meurtrière
Si les professionnels de la santé tirent aujourd'hui la sonnette d'alarme, c'est parce que l'épidémie de grippe actuelle est plus meurtrière que la précédente.
D'après les affirmations de Santé Publique France, elle a déjà fait plus de victimes que celle de la saison 2019-2020, quand celle-ci atteignait son pic.
Autre point qui nourrit l'inquiétude des personnels soignants, la fourchette d'âges des victimes est beaucoup plus disparate. Ceux qui succombent à la maladie ne se limitent plus aux personnes âgées de 65 ans ou plus, même si elles restent majoritaires (plus de 84 % des personnes décédées). Les derniers chiffres font état de 13 décès parmi les moins de 15 ans et une quarantaine entre 15 et 64 ans.
Dernière source d'inquiétude, les vaccins anti-grippe semblent perdre en efficacité. Sans oublier que la campagne de vaccination anti-covid a repoussé l'administration d'autres vaccins tout aussi utiles.
Avec toutes ces incertitudes, il apparait préférable de se préparer au pire et prendre les précautions qui s'imposent. Par exemple, la souscription d'une assurance décès peut se révéler judicieuse.