Une cinquantaine de foyers a été touchée par la grippe aviaire dans la région le 4 mars 2022. Le chiffre a évolué rapidement alors que le nombre de foyers était à moins de 10 le mois précédent. Les cas de contaminations relevées concernent pourtant des sites stratégiques. Les mesures ont été renforcées afin de maîtriser cette épizootie.

L'influenza aviaire est une maladie saisonnière portée en Europe par des oiseaux migrateurs qui viennent d'Asie. Elle circule notamment entre le mois d'octobre et d'avril. La France n'y échappe pas et est même actuellement à son quatrième cas de contaminations. D'ailleurs, la maladie s'est répandue et touche désormais les Pays de la Loire. Elle affecte tout particulièrement la Vendée et la Loire-Atlantique.
Le ministère de l'Agriculture a mis en avant de nouvelles mesures lors de son annonce le 6 mars 2022. En plus du dépeuplement des élevages de volailles, il souhaite un contrôle strict des échanges avec les territoires où la grippe est présente.
Des conséquences importantes sur l'activité des éleveurs
L'influenza aviaire a été observée pour la première fois en France en 2015. D'autres cas de contaminations ont eu lieu depuis, c'est la quatrième fois que le pays doit y faire face cette année. Le dernier épisode date de l'hiver passé : plus de 3,5 millions de volailles ont été abattus en conséquence. Des canards pour la plupart.
La consommation de viande, de foie gras et d'œufs provenant d'animaux contaminés ne présentent aucun danger. Pour les soins et la vaccination contre les grippes saisonnières, il est préférable de souscrire une mutuelle. Il est possible de trouver une mutuelle pas cher en effectuant une comparaison en ligne. Ceci s'avère indispensable sachant que la maladie tend à se répandre dans différentes régions.
Elle aurait atteint les Pays de la Loire et infecte des sites stratégiques et sensibles, ce qui inquiète les autorités. Les zones touchées abriteraient plusieurs élevages qui hébergent des animaux reproducteurs et des couvoirs alimentant l'ensemble de la filière avicole.
Les mesures ont été révisées pour y faire face. De plus, la crise a un coût pour les éleveurs et l'État. Elle contraint les premiers à mettre la production en pause et l'exportation leur est interdite. L'État doit, pour sa part, indemniser les propriétaires des animaux abattus. Cela se traduit par des pertes économiques.
443 foyers en France
Une équipe supplémentaire a été mobilisée pour aider les cinq qui étaient déjà sur place pour les dépeuplements. D'ailleurs, l'opération concerne désormais les élevages de volailles à proximité des sites stratégiques. Cela inclut les couvoirs et les élevages d'animaux reproducteurs se trouvant dans un rayon de 5 kilomètres. L'envoi d'œufs à couver et de poussins doit en outre s'arrêter temporairement pour les couvoirs situés dans la zone réglementée.
Les territoires surveillés auraient été étendus. Les mouvements et remises en place sont aussi interdits pour les volailles, à moins d'obtenir une dérogation.
En tout, la France compte 443 foyers confirmés en élevage au 4 mars 2022. Ils sont touchés par une influenza aviaire hautement pathogène. Les autorités ont aussi relevé 35 foyers en faunes sauvages et 17 en basses-cours. Les Pays de la Loire regroupent 74 foyers dont 58 en Vendée. Le chiffre progresse rapidement alors que cette dernière avait 9 foyers le 24 février 2022. La Loire-Atlantique réunit pour sa part 11 foyers depuis le 28 février 2022.
Plus de 4 millions d'animaux ont été abattus depuis l'apparition de la maladie. L'agence sanitaire ANSES devrait fournir des explications concernant cette forte circulation en France.