Avec l’ouverture des frontières et la levée des restrictions de voyages dans de nombreux pays dans le monde, les activités reprennent pour les compagnies aériennes et les aéroports. Justement, depuis la reprise, le trafic à l’aéroport d’Istanbul a repris en trombe, si bien qu’à l’échelle internationale, le terminal turc est aujourd’hui le deuxième le plus fréquenté derrière celui de Dubaï.

Stoppé dans son élan
L'aéroport d'Istanbul est tout sauf vieux puisque son inauguration date d'il y a trois ans et demi. On l'aura compris, il a dû faire face à la crise sanitaire et ses conséquences alors qu'il était à l'aube de son existence et qu'il avait de fortes ambitions, notamment égaler, voire dépasser Dubaï en termes de trafic.
Les débuts étaient prometteurs, l'aéroport ayant connu son pic de fréquentations en 2019 avant que la crise ne vienne tout bouleverser.
Aujourd'hui, le trafic est de nouveau dense à l'aéroport stambouliote, mais il est toujours inférieur de 48 % à son meilleur score.
Selon les analystes, sans ce dramatique contretemps, il aurait intégré depuis longtemps le Top 10 des aéroports les plus fréquentés aux mondes, lignes domestiques et internationales confondues.
Une reprise plus que satisfaisante
Malgré ces évènements négatifs, l'aéroport d'Istanbul a tout de même des motifs de réjouissance. Maintenant que les vols ont repris et que les tours opérateurs recommencent à vendre des packs de voyages (billet d'avion + réservation d'hôtel + assurance voyage), le terminal affiche de nouveau un haut niveau de fréquentations.
Les chiffres de 2021 font état de 26,46 millions de passagers ayant transité à l'aéroport turc pour les vols à l'international. Seul l'aéroport de Dubaï a fait mieux en totalisant 29,11 millions de voyageurs.
La compétition entre les deux aéroports est assez féroce, puisque l'aéroport turc devance son homologue émirati si l'on inclut le nombre de passagers sur les lignes intérieures.
Néanmoins, la seconde place obtenue par Istanbul est à relativiser, puisque l'aéroport n'a pas observé la même durée d'inactivité que les autres terminaux européens.
Au total, Istanbul a fermé ses portes pendant 17 jours, une durée bien inférieure à l'interruption imposée aux autres aéroports européens.