En pleine crise de l’énergie en Europe, la France souhaite accélérer sa transition écologique. Le soutien aux mobilités douces est renforcé, à l’image de la prime vélo électrique. À partir de la mi-août, ce coup de pouce gouvernemental deviendra plus accessible et plus conséquent. L’objectif est simple : inciter plus de monde à pédaler.

La « petite reine » a depuis toujours fasciné la France. Il convient de savoir que ce moyen de transport devient même l'un des plus appréciés des Français, jusqu'à la popularisation des voitures et des deux-roues motorisés. L'évolution des besoins de mobilité et l'accessibilité des carburants ont favorisé l'essor de l'automobile. Néanmoins, ces dernières années ont été marquées par un retour en grâce de la bicyclette, à la faveur d'une prise de conscience générale sur la question de l'environnement. Pour encourager ce revirement, l'État déploie actuellement plusieurs mesures incitatives, parmi lesquelles on distingue la prime vélo électrique.
Une prime d'achat étendue aux vélos classiques
En plus de sa faible empreinte carbone, le vélo attire de nouveau les Français par son aspect pratique et son faible coût à l'usage. À la différence d'une voiture ou d'un deux-roues motorisé, l'assurance vélo, avec ou sans assistance électrique, n'est pas obligatoire. Toutefois, la protection est fortement recommandée, pour se protéger contre les :
- Vols ;
- Chutes ;
- Accidents de la circulation.
Cet atout non négligeable contribue au succès récent de la bicyclette sur le marché. Les coups de pouce du gouvernement pèsent aussi sur la balance. Les améliorations qui entreront en vigueur le 15 août devraient accentuer cette tendance. La prime vélo, d'habitude réservée aux modèles à assistance électrique, sera en effet étendue aux modèles classiques.
Cette aide s'adresse surtout aux ménages les plus modestes, qui peuvent obtenir jusqu'à 150 euros de bonus lors de l'achat d'une bicyclette sans assistance électrique. L'élargissement de la prime concerne aussi le nombre de bénéficiaires. Dans le cas d'une famille qui compte en son sein une personne en situation de handicap, le bonus était jusqu'à présent limité à un seul achat de vélo. À partir du 15 août, chaque membre du foyer peut prétendre à un bonus.
Une aide financière doublée pour les ménages les plus modestes
Le bonus destiné aux vélos électriques se renforce aussi à partir du 15 août. Pour les modèles pliants et les vélos-cargo électriques, la prime maximale s'élève à 2000 euros, contre 1000 euros auparavant. Autrement dit, cette aide couvre jusqu'à 40 % du prix d'achat de la bicyclette. Pour les VAE « standards », elle est relevée à 300 euros, contre 200 euros avant.
Elle passe même à 400 euros pour les foyers à revenus modestes.
En parallèle, les conditions d'éligibilité ont été assouplies. Avant, seules les personnes ayant obtenu une aide financière de la part de leur commune, de leur département ou de leur région pouvaient demander le bonus octroyé par l'État. Cette restriction sera supprimée lors du prochain changement. Tous les acheteurs de vélo à assistance électrique seront éligibles à la prime de 300 euros ou 400 euros. Pour financer ce dispositif, le gouvernement allouera 5 millions d'euros supplémentaires dans le budget dédié au bonus d'achat d'un VAE.