Pour les voyageurs français, les conditions d’entrée au Royaume-Uni changent. Depuis le mois d’octobre, les passagers doivent présenter un passeport aux frontières de ce pays. Selon le gouvernement local, cette évolution a pour but de garantir la sécurité sur le territoire. S’agissant des obligations de test PCR, elle a été abrogée en Angleterre.

Quelques changements à prévoir pour les voyageurs français à destination de la Grande-Bretagne

Depuis le 4 octobre dernier, tous les voyageurs souhaitant rejoindre la Grande-Bretagne doivent remplir un formulaire avant leur débarquement. S'appliquant aux vaccinés au Covid-19 ou non, celui-ci sert à renseigner leur itinéraire et lieu d'habitation durant leur séjour.

Pour tous les passagers entrant sur son sol, l'Écosse impose toujours l'obligation de présenter un test PCR négatif. En revanche, l'Angleterre a levé cette règle pour les visiteurs pouvant justifier d'un schéma de vaccination complet. Les voyageurs non immunisés demeurent assujettis à cette contrainte de test PCR avant l'embarquement pour le pays. Il en est de même au 2e et au 8e jour du séjour sur le territoire.

Obligation de présentation de passeport

Pour l'Angleterre, un test antigénique remplacera celui de PCR pratiqué au deuxième jour dès fin octobre prochain.


Malgré le Brexit, la carte européenne d'assurance maladie garde sa valeur au Royaume-Uni. En cas de souci de santé, celle-ci permet de se faire rembourser les soins prodigués à l'étranger. Néanmoins, l'Exécutif britannique recommande la souscription d'assurance voyage prenant en charge d'éventuels frais médicaux. Avec cette couverture, les bénéficiaires évitent d'avoir à régler certains coûts en guise d'avance.

Concernant les conditions de voyage, la seule présentation d'une carte d'identité ne permet plus aux Français de rejoindre :

  • Les îles de Guernesey et Jersey ;
  • L'Angleterre ;
  • Le Pays de Galles ;
  • L'Irlande du Nord ;
  • L'Écosse.

Ce changement découle du Brexit, par lequel le Royaume-Uni est sorti de l'Union européenne (UE) et de son :

  • Marché unique ;
  • Union douanière.

Comme l'ensemble des citoyens européens, les Français devront se munir d'un passeport en bonne et due forme. Les autorités britanniques acceptent les pièces dont la date d'expiration arrive dans moins de 6 mois. Pour les voyages d'affaires ou touristiques de moins de 6 mois, les visas sont en revanche inutiles.

Les appels téléphoniques restent insoumis à des facturations supplémentaires

D'après le ministère britannique de l'Intérieur, cette évolution est motivée par des raisons de sécurité. Le département explique que celle-ci vise à prévenir d'éventuels abus perpétrés par des criminels ou autres individus malintentionnés. D'après lui, les cartes d'identité constituent une pièce non sécurisée. Et d'ajouter que comparées aux passeports, elles peuvent plus facilement faire l'objet de contrefaçon. D'ailleurs, 48 % des faux documents découverts l'an dernier à la frontière du Royaume-Uni étaient composés de cartes d'identité :

  • Suisses ;
  • Européennes.

Depuis quelques années, les appels téléphoniques dans les pays de l'UE ont été exemptés de frais additionnels. Avec le Brexit, cet agencement demeure effectif. Sans facturation supplémentaire, les passagers français, abonnés chez Bouygues, SFR ou Orange pourront donc toujours se servir de leur téléphone. Sera cependant désormais classé en tant qu'appel à l'international tous ceux passés depuis l'Hexagone à destination du Royaume-Uni.