L’assurance occupe une place prépondérante en Suisse. Outre la souscription obligatoire à un certain nombre de garanties, les citoyens helvétiques adhèrent volontiers à des contrats facultatifs afin de bénéficier d’une meilleure couverture des risques. Toutefois, selon les experts, dans ce pays, reconnu comme étant le « mieux assuré de la planète », l’étendue de la couverture pour certains risques est parfois incomplète, notamment en ce qui concerne le risque d’invalidité suite à une maladie. En effet, le versement de l’indemnité journalière est limité à 24 mois, et pour bénéficier d’une meilleure couverture, l’assuré doit souscrire une assurance incapacité de gain privée.

En Suisse, la couverture de certains risques par les assurances est parfois incomplète

Un large éventail d'offres d'assurance pour les particuliers et professionnels

Les assureurs en Suisse proposent un large éventail d'offres destinées aux particuliers et aux professionnels. Certains produits comme l'assurance maladie, la responsabilité civile pour les conducteurs d'automobile, et la prévoyance professionnelle sont obligatoires. Dans certains cantons, les habitants doivent également se prémunir contre les risques immobiliers avec une formule appropriée.

Chacun est néanmoins libre d'adhérer à d'autres polices en fonction de ses besoins et de la nature de ses activités professionnelles. Ainsi, afin de bénéficier d'une bonne protection juridique, les entreprises et les travailleurs indépendants suisses souscrivent une assurance responsabilité civile professionnelle bien que celle-ci soit facultative. Les prestations varient d'un assureur à l'autre, mais en principe, cette couverture prend en charge l'indemnisation des tiers suite à des dégâts matériels ou des dommages corporels. Il est par ailleurs possible de couvrir des risques particuliers relatifs à certains métiers.

Une couverture incomplète pour le risque d'invalidité suite à une maladie

Contrairement à l'invalidité causée par un accident, l'incapacité de travail résultant d'une maladie ne bénéficie pas d'une couverture suffisante.


En effet, le versement de l'indemnité journalière est limité à 24 mois alors que le risque de se retrouver dans une situation d'handicap après une maladie est dix fois plus élevé qu'en cas d'accident.

L'assuré doit ainsi opter pour une solution complémentaire afin de bénéficier d'une meilleure couverture. Il peut choisir entre l'assurance incapacité de gain privée, les prestations de rente d'invalidité – assorties d'exonération de paiement de primes –, ou encore l'épargne avec le pilier 3a.