
Dans le cadre de la reprise des négociations sur la sécurisation de l'emploi, Laurence Parisot a confirmé la semaine passée être favorable « sur le principe », à l'extension d'une complémentaire santé « à tous les salariés non couverts par un accord collectif. »
En effet, au démarrage de la discussion le 6 décembre dernier, la CFDT avait émis l'idée d'une « couverture complémentaire santé universelle », c'est-à-dire commune à toutes les branches d'activité du secteur privé.
Concernant son financement, l'employeur prendrait en charge 60% de la cotisation. Cette mutuelle santé collective devrait aussi offrir différentes garanties telles qu'au minimum : le remboursement du ticket modérateur et la dispense des frais en pharmacie sur présentation de la carte vitale. D'autre part, la complémentaire couvrirait jusqu'à 50% des dépassements d'honoraires sur les prothèses dentaires et prendrait en charge les soins optiques sous forme de forfait.
Toutefois, patronat et syndicats doivent encore se mettre d'accord sur le montant de la complémentaire santé et les délais d'adaptation à accorder aux entreprises. Le quotidien La Tribune ajoute que les partenaires sociaux devront également « trouver le moyen d'assurer la portabilité de cette mutuelle en cas de chômage pour assurer une certaine sécurité aux salariés licenciés. »
La Présidente du Medef qui se déclarait encore optimiste vendredi dernier sur la signature de l'accord, est revenue aujourd'hui sur ses propos en dénonçant une « intervention perturbatrice du gouvernement » qui s'est « ingéré » dans les discussions... Reprise des négociations : le 10 janvier prochain.