Aujourd'hui, l'assurance vie en ligne représente environ 2% des assurances-vie, ce qui équivaut à 112 milliards d'euros. C'est deux fois moins que prévu par rapport aux chiffres d'il y a quelques années.
Néanmoins, Suravenir, filiale du Crédit Mutuel Arkéa et numéro deux de l'assurance vie en ligne, derrière E-cie Vie (filiale de Générali), assure que “Depuis le début de l'année [2013], le nombre d'affaires nouvelles réalisées sur internet est en progression de 70%”. Ce secteur lui apportera 20 % de son chiffre d'affaires (épargne) soit 2,5 milliards d'euros. Bernard Lebras, président de Suravenir, estime que cette augmentation, certes lente, est assez régulière pour rassurer le secteur. Les jeunes générations vont instinctivement sur internet pour s'informer, acheter et pourquoi pas dans certains cas, souscrire.
Pour autant, les assurances vie en ligne sont beaucoup plus attractives que celles proposées en agence. En effet, les offres sont moins chargées en frais. Par exemple, les frais de versement sont quasi-inexistants, ainsi que les frais d'arbitrage. Cela équivaut à dire que pour une offre en agence, vous ne percevrez aucun rendement la première année. Les frais de versement dans ces dernières sont de l'ordre de 3 à 5 % et les frais d'arbitrage de 1%. De plus, le rendement moyen des fonds en 2012 est de 2,9% pour les contrats classiques, tandis que le taux de placement de votre assurance vie en ligne est de 3,4% (source Argent et Patrimoine). Concernant les supports en unités de compte, qui à la différence des euros ne sont pas garantis, le souscripteur a accès à plus d'une centaine de supports financiers. Les contrats en ligne font, encore une fois, mieux.
Le gouvernement, à travers le projet de loi de financement de la Sécurité Sociale présenté le jeudi 26 septembre 2013, vise à modifier, en autres, la fiscalité des contrats d'assurances-vie, ce qui pourrait accentuer les faiblesses de ces contrats sur le long terme.
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