François Hollande l'avait promis lors de sa campagne, la réforme des rythmes scolaires dans le primaire vise à rajouter une demi-journée de classe par semaine dans le programme. Si cette demi-journée avait été supprimée en 2008, elle tendrait à réapparaître dans le but de soulager le poids du travail quotidien. Cette initiative permettrait également de laisser davantage de temps aux activités périscolaires normalement à la charge des collectivités.
Ce retour à 4,5 jours de classe par semaine fait débat notamment du côté de son financement car rajouter ce temps coûte forcément de l'argent. L'aide financière de l'Etat à ce niveau est de 50 euros par tête alors que pour Christian Cambon, sénateur et maire UMP de Saint-Maurice, les frais grimpent facilement concernant ces activités périscolaires. Ce sénateur estime que le coût est ici « plus proche de 200 à 250 euros par enfant », propos recueillis par Lemonde.fr.
Les débats contre cette réforme s'animeront dans les rues ce jeudi 14 novembre où un large mouvement de mobilisations est prévu à Paris et dans le reste de la France.