
Avec l'arrivée des contrats dits "euro-croissance", issus de la réforme allégée de l'assurance-vie, l'on pourrait se demander si les fonds en euros historiques ne sont pas voués à l'oubli. 80% de l'épargne des Français en assurance provient de ce produit. Garantie du capital investi, intérêts annuels, mais aussi bonne connaissance et donc bonne gestion du produit par les assureurs sont autant de points positifs. Côté capital garanti, comptez huit ans pour un contrat euro-croissance.
Niveau rendement, le Gouvernement le promet meilleur que l'euro, mais seul l'avenir le dira, d'autant que les fonds en euros sont dotés de "la provision pour participation aux excédents" ce qui le sécurise grandement et ne sera pas le cas pour les fonds euro-croissance, qui démarreront en plus dans un environnement de taux plutôt faibles. Enfin, il faut prendre en compte dans la comparaison des deux produits le fait que les contrats en euros sont plus dépendants aux performance de la gestion financière que les contrats euro-croissance.
Certains analystes financiers estiment par ailleurs que les contrats d'assurance-vie euro-croissance auront un coût de gestion financière plus élevé que les fonds en euros, à cause de leurs investissement auprès de PME et de sociétés non cotées. Cet élément oblige le gérant à passer plus de temps à gérer et surveiller les capitaux, ce qui pourrait se ressentir dans les prix côté client.