coût des catastrophes doublé pour 2040

D'après les estimations de l'AFA (Association Française de l'Assurance), partenaire officiel de la conférence Paris Climat COP 21, la facture pour les assureurs pourrait s'envoler dans les années à venir. En cause : les catastrophes naturelles et aléas climatiques. Les dégâts provoqués seraient de l'ordre de 92 milliards d'euros pour la période 2014-2040. Ce chiffre représente la double de la période précédente. Pourquoi et quelles mesures mises en place pour limiter ces coûts ?

Des catastrophes naturelles plus nombreuses et dévastatrices

Tout le monde remarque l'augmentation de catastrophes naturelles chaque année. Inondations, tempête, éboulements ou encore sécheresses, ces phénomènes liés essentiellement au réchauffement climatique se multiplient à l'étranger mais également en France. D'ailleurs, les garanties des contrats d'assurance diffèrent en fonction de la catastrophe.


L'étude de l'AFA estime que le coût des catastrophes naturelles pourrait avoisiner les 92 milliards d'euros sur la période 2014-2040. Comparée aux chiffres de la période précédente 1988-2013 qui était de l'ordre de 48 milliards, l'augmentation est d'environ 90%, soit 44 milliards d'euros.

L'élévation de la richesse globale de la France, donc du prix du matériel (19 Mds€), le changement climatique (13Mds€) et la répartition géographique (8-9 Mds€) sont les 3 facteurs principaux de l'augmentation du coût.

Des mesures de prévention mises en place

Tous les acteurs majeurs, assureurs y compris, en première ligne face à ces phénomènes se mobilisent depuis plusieurs années afin de réduire ces phénomènes naturels. Le risque climatique doit être géré au mieux par tous les partenaires autour de multiples projets.

Les pouvoirs publics ont annoncé des mesures de prévention permettant d'améliorer la gestion des aléas naturels. Des actions de protection ont également été mises en place pour protéger les populations des risques.

Malheureusement, certaines mesures ou actions semblent inefficaces ou inutiles dans quelques zones géographiques. Soit des mesures ne sont pas appliquées en totalité, soit elles ne sont pas adaptées à la situation des zones dites "à risque".

Les assureurs estiment que de meilleurs retours d'expérience sont nécessaires tout comme une modernisation des régimes des catastrophes naturelles ainsi que plus de prévention.

Tous ces acteurs semblent alertés par les multiples événements redondants et les chiffres importants des coûts liés aux catastrophes naturelles et conscients que chacun doit proposer de meilleures solutions pour en limiter l'augmentation.