Le nouveau contrôle technique, qui devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2019, sera testé à partir du 1er septembre prochain dans une quinzaine de sites. Le nouveau CT comprendra principalement un test de pollution renforcé.

Le nouveau contrôle technique en phase de test

Afin de préparer la mise en place prochaine du nouveau contrôle technique, celui-ci entrera en phase de test au 1er septembre 2016 et le restera jusqu'au 1er mars 2017 dans une quinzaine de sites en France. Le nouveau contrôle technique fait partie des mesures instaurées par la loi sur la transition énergétique.

Nouveau test anti-pollution

Ce contrôle technique est caractérisé par un nouveau test anti-pollution. Jusqu'ici le CT ne tenait compte que du monoxyde de carbone (non soumis à contre-visite) et des gaz d'échappements, des critères relativement peu sévères en comparaison d'autres pays. Le nouveau CT intégrera les oxydes d'azote (aussi appelées les « NOx ») et les particules fines, ce qu'on appelle le « contrôle des cinq gaz ». Les véhicules Diesel n'y échapperont pas, ce contrôle s'ajoutera à la mesure d'opacité des fumées qu'ils doivent passer pour l'instant.


Durant la phase de test tous les véhicules qui passeront le nouveau contrôle le feront gratuitement, et celui-ci n'aura pas d'impact sur le vrai CT.

Une mesure très coûteuse

Si les automobilistes qui possèdent une voiture ancienne sont réticents par rapport à la mesure, c'est également le cas des professionnels : l'investissement pour les centres de contrôle technique se chiffrera entre 2 000 et 35 000 €.

Selon Guy Morvan, directeur technique des réseaux Sécuritest et Auto Sécurité, « Dans une profession où les taux de marge sont déjà réduits, 35 000 euros représentent deux mois de chiffre d'affaires pour un centre de contrôle technique moyen. Il faudra donc veiller à trouver le bon arbitrage entre l'efficacité des contrôles et le financement de l'opération ». À terme, il est donc à craindre que le coût de cet investissement se répercute sur celui du contrôle technique.