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Au lendemain de sa victoire au premier tour de la présidentielle, il est intéressant de s’attarder sur une des mesures du candidat d’En Marche ! : les contrats-type de santé.

La santé préoccupe bon nombre de Français : accès aux soins et qualité de ces derniers, niveaux de remboursement... Pour répondre à leurs attentes, Emmanuel Macron propose la mise en place de « contrats-type ». Quels sont leurs objectifs ?
Trois contrats-type
Le candidat à l'Elysée veut une prise en charge complète, d'ici 2022, des prothèses dentaires, de l'audition et des lunettes : « S'agissant des lunettes, des prothèses dentaires et de l'audition, nous fixons l'objectif de 100% de prise en charge pour 2022, car la couverture reste trop faible aujourd'hui. » pouvons-nous lire sur son site internet. Mais il s'agit avant tout de les rembourser si ces soins sont « utiles ». Ce sera la Haute Autorité de Santé qui tranchera, au cas par cas, pour ou contre le remboursement.
Pour aider à la prise en charge des soins, l'ex-Ministre de l'économie veut instaurer, comme il l'indique sur son site internet, « trois contrats-type que devront proposer assureurs et mutuelles pour garantir la transparence et faciliter les comparaisons ».
Emmanuel Macron commente cette mesure « Aujourd'hui, il est en effet complexe de comparer tous les prix et taux de remboursement à l'achat d'une audioprothèse par exemple ». Les contrats-type sont donc une manière de faciliter la comparaison des surcomplémentaires, en inscrivant, clairement et uniformément sur les devis, tous les éléments nécessaires aux patients et également en réclamant plus de transparence.
Soulager l'Assurance Maladie ?
Emmanuel Macron a pour objectif de baisser les dépenses de l'Assurance Maladie de 2,3%. Les contrats-type ne seraient-ils pas une des composantes de cette baisse afin d'encourager les Français à souscrire une surcomplémentaire ? Le vainqueur du premier tour ne l'entend pas de cette oreille et ne veut pas « désengager la Sécurité sociale. On ne sort pas du système d'Assurance-maladie obligatoire ».
Le fondateur d'En Marche ! se veut aussi rassurant sur les tarifs de l'Assurance Maladie Complémentaire (AMC) en baissant, notamment, les charges et les coûts de fonctionnement.