Le gouvernement a décidé d’encadrer le vapotage, dans quels lieux est-il désormais interdit de vapoter sa cigarette électronique ?

interdiction cigarette électronique

Pour beaucoup, la cigarette électronique est le premier pas pour arrêter, ou au moins diminuer, sa consommation de tabac. Avec une augmentation des vapoteurs, l'Etat a voulu mieux encadrer cette pratique.

Du cas par cas

Le décret paru récemment n'interdit aucunement la consommation de cigarettes électroniques dans les lieux comme les bars, stades, hôtels, restaurants, etc. C'est le règlement intérieur de l'établissement qui autorisera, ou non, les usagers à vapoter. En effet, le décret n'interdit pas cette pratique dans les « locaux qui accueillent du public », si le règlement intérieur le permet, il est donc tout à fait possible de vapoter dans les hôpitaux ou dans les administrations publiques.


A l'inverse, le décret interdit le vapotage dans :

  • « les établissements scolaires et les établissements destinés à l'accueil, la formation et à l'hébergement des mineurs »,
  • « les moyens de transport collectif fermés » (bus, métro, tramway),
  • « les lieux de travail fermés et couverts à usage collectif » (un salarié, seul dans son bureau, peut donc vapoter à l'intérieur de celui-ci, mais pas au sein d'un open space).

Il est à noter que, outre les règlements intérieurs, un arrêté municipal peut également interdire la cigarette électronique dans un lieu qui n'est pas encadré par ce décret.

Quelles sanctions ?

Pour informer les personnes de l'interdiction de la cigarette électronique, une « signalisation apparente » doit être installée. Si l'interdiction n'est pas respectée, l'usager s'expose à une amende de 35 euros (contravention de deuxième classe). Le montant peut même atteindre les 150 euros, au maximum.

Si l'installation n'est pas mise en place, le responsable du lieu encoure une amende de 68€ minimum, qui peut aller jusqu'à 450€.

Après plusieurs opérations visant à diminuer la consommation de tabac (augmentation du prix, paquet neutre, images choquantes sur les emballages,…), « la loi santé » s'attaque donc désormais à la cigarette électronique.