Le premier ministre Edouard Philippe a déclaré début juillet que les vaccins obligatoires pour les enfants de moins de deux ans allaient désormais passer à onze injections. Cette décision ministérielle a engendré des polémiques sur les réseaux sociaux et autres outils de communication.

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Dix injections avant la deuxième année

Suite à l'annonce effectuée par le premier ministre, les vaccins pour prévenir de la rougeole, des oreillons, du pneumocoque, de l'hépatite B, de la coqueluche, de l'infection par haemophilus influenzae, méningocoque C et de la rubéole vont s'ajouter aux vaccins contre la poliomyélite, la diphtérie et le tétanos. Ces onze vaccins deviendront obligatoires à compter de 2018.

Un bébé sera donc obligé de subir dix injections avant sa deuxième année. Bien qu'actuellement, sept enfants sur dix aient accès à ces vaccins-là, le caractère obligatoire de ces derniers crée des polémiques au niveau de la population. Une « clause d'exception » a été déclarée par Agnès Buzyn, ministre de la Santé, pour apaiser la tension.

Les vaccins obligatoires ne sont pas dangereux pour l'organisme

La crainte de certaines personnes pour la myofasciite à macrophages est souvent associée à l'exposition aux sels d'aluminium présents dans les vaccins pour stimuler la réaction immunitaire dans le corps humain. Le Haut Conseil de la santé publique a démontré scientifiquement que la présence de cette substance dans les vaccins n'a aucun lien avec les douleurs musculaires causées par le MFM. Quant au vaccin contre l'hépatite B, les opposants aux vaccins l'accusent de provoquer la sclérose en plaques. Des études ont été réalisées, à l'issue desquelles l'OMS et le Haut conseil de la santé publique sont d'accord sur un même point : ce vaccin ne présente aucun lien sur l'apparition de la maladie.


Ensuite, le vaccin Gardasil injecté aux jeunes filles pour prévenir contre le papillomavirus humain fut l'objet d'une critique, à cause du borate de sodium et du polysorbate, qui sont aussi présents dans les produits servant à exterminer les rats. Il s'avère que leur quantité est nettement inférieure au seuil d'intolérance humaine. En outre, le vaccin ROR n'a aucun rapport avec les troubles autistiques, entre autres la régression du comportement.

Éclaircissement des polémiques sur des plans gouvernementaux

Un tweet concernant la réapparition de certains vaccins à cause de l'augmentation du nombre de migrants a été démêlé. En effet, certains vaccins sont nécessaires pour les résidents des régions à risque, mais n'affichent pas un caractère obligatoire.

Par ailleurs, face aux accusations d'optimiser les intérêts des laboratoires, la ministre de la Santé déclare que la décision d'imposer ses onze vaccins aux enfants en bas âge a été prise pour combattre les maladies infantiles qui sont en recrudescence.