La livraison à vélo proposée par les plateformes numérique de livraison (PNL) comme Deliveroo, UberEats, Foodora, et autres, pose la question de la sécurité des livreurs qui prennent souvent beaucoup de risques.

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Une forte contestation envers les plateformes numériques de livraison

Depuis quelque temps les plateformes numériques de livraison sont vivement contestées, les livreurs à vélo ont un statut d'auto-entrepreneur lié à l'entreprise par « contrat de prestation » qui dans la plupart des cas ne leur autorise aucune assurance. Les vélos, les casques et les cadenas notamment sont à la charge du livreur.

On peut penser que ces jeunes entreprises profitent de ce système pour faire du salariat déguisé, les tenues avec le logo de l'entreprise sont obligatoires pour les livreurs, la tarification est également critiquée car elle ne prend pas en compte les conditions météorologiques ni les conditions du marché. De plus la rémunération se fait à la course, les livreurs prennent donc tous les risques afin d'augmenter leur nombre de courses par jour. Un livreur a même percuté une personne âgée qui traversait sur un passage protégé.

« Plus on roule vite, plus on gagne d'argent. Les piétons et les feux rouges ne sont que des obstacles qui nous ralentissent » estime Arthur Hay, délégué syndical CGT des courses à vélo de Gironde.

Des mesures pour répondre aux inquiétudes

Deliveroo s'est récemment associée à AXA pour proposer une assurance aux livreurs. Cette assurance couvre les dommages corporels, matériels et immatériels lorsque le dommage est causé à autrui.

Depuis le 01 septembre une complémentaire est même possible en ce qui concerne le remboursement des frais médicaux (hospitalisation, achat de médicaments, soins dentaires,…).

En cas de blessure physique, le livreur peut même demander une indemnisation de 300 à 1000 euros, le montant varie selon ses pertes de revenus.