Le nombre de vaccins obligatoires vient de passer de 3 à 11 vaccins pour tous les enfants qui naîtront à partir du 01 janvier 2018. Si des enfants nés après cette date ne reçoivent pas leurs 11 vaccins, alors ils ne pourront pas rentrer à l’école, prévient la ministre de la santé, Agnès Buzyn. Les parents récalcitrants ne seront toutefois pas condamnés.

Enfants non vaccinés ne rentreront pas école

Vaccination : les nouveautés de la réforme

En plus des 3 vaccins obligatoires à la naissance que sont la Diphtérie, le Tétanos et la Poliomyélite, viennent s'ajouter 8 nouveaux vaccins obligatoires à partir du 01 janvier 2018 : La Bactérie Haemophilus influenzae, la Coqueluche et l'Hépatite B qui devront être injectés à partir de 2 mois, ainsi que la Pneumocoque, la Méningocoque, la Rougeole, Les Oreillons et la Rubéole qui eux devront être injectés à partir de la première année de l'enfant.

Ces nouveaux vaccins ne font pas l'unanimité : 1 Français sur deux y est opposé.
Pourtant, lors du débat à l'Assemblée nationale, plusieurs députés ont promu l'importance de la vaccination : « un des plus grands progrès apportés par l'Humanité. Vacciner, c'est protéger son enfant, c'est aussi protéger les autres ».

Des sanctions légères en cas de non-vaccination

Pour la ministre Agnes Buzyn, il n'est pas nécessaire d'ajouter une sanction pénale ou financière aux parents qui décideraient de ne pas vacciner leurs enfants. « Je veux une prise de conscience collective, nous ne sommes pas au rendez-vous d'un sujet de santé majeur. » ajoute-t-elle.

La seule sanction est selon la ministre d'ordre de santé publique. Pour elle, les enfants non-vaccinés ne doivent pas exposer les autres enfants.

Aujourd'hui, il y a 8 enfants sur 10 qui reçoivent les 11 vaccins obligatoires, l'objectif d'Agnes Buzyn est d'augmenter cette statistique pour arriver à 9 enfants sur 10 afin d'éviter les épidémies.