Aujourd’hui, la cyber-criminalité est présente partout dans le monde, ce qui a un impact financier conséquent pour les entreprises. Selon une étude menée par Accenture, le coût moyen de la cyber-criminalité par entreprise est de 11,7 millions de dollars en 2017. Cela représente une augmentation de 62 % par rapport aux cinq dernières années.
Les secteurs les plus touchés
Dans le monde, c'est l'Allemagne qui enregistre la plus forte hausse du coût de la cyber-criminalité, en étant passé de 7,84 à 11,15 millions de dollars. Concernant le coût moyen le plus élevé, les Etats-Unis enregistrent 21,22 millions de dollars par acte criminel. Ces dégradations touchent directement les services financiers et énergétiques.
En effet, ce sont les deux secteurs les plus touchés avec respectivement, un coût annuel moyen par entreprise de 18,28 et 17,20 millions de dollars.
Parmi les différents types d'attaques, ce sont celles par malware et par le Web qui sont les plus coûteuses. Des dépenses moyennes de 2,4 et de 2 millions de dollars, sont nécessaires par entreprise. Le Directeur d'Accenture Security en France explique que les conséquences pour les entreprises, « soulignent l'importance croissante de la planification stratégique et d'un suivi rigoureux des investissements en matière de sécurité ».
Il ajoute que « les entreprises doivent adopter une stratégie de sécurité dynamique et agile », afin de résister aux attaques qui deviennent de plus en plus dangereuses.
De plus, le temps nécessaire à la réparation de ces problèmes est de plus en plus long. Les incidents les plus longs à corriger prennent environ 50 jours et viennent principalement de l'intérieur. Les attaques ransomware, elles, prennent environ la moitié de ce temps à être corrigées. La souscription d'assurances cyber-risques se développe également fortement depuis les cas spectaculaires d'actes de cyber-criminalité.
Des conséquences financières de plus en plus lourdes
Après des études menées sur la cyber-criminalité, des chercheurs ont trouvé quatre conséquences principales aux organisations victimes de celle-ci :
- des dommages matériels,
- la perte d'informations,
- la perte de revenus,
- la perturbation de l'activité.
Parmi ces impacts négatifs, la perte d'information est la plus préjudiciable. Au contraire, le coût lié à une perturbation de l'activité est passé de 39 % à 33 % sur les deux dernières années.