Sur l’année 2016 en France, l’Assurance maladie a dû rembourser 18.5 milliards d’euros de traitements délivrés en officine. A eux seuls, les 10 médicaments les plus chers ont coûté 2.5 milliards d’euros à la Sécurité sociale.

Le gouvernement s'est exprimé sur le fait de réduire les dépenses pour les médicaments, lesquelles ont été trop conséquentes en 2016, en France. En effet, pour les remboursements à l'Assurance maladie, les médicaments vendus en officine ont coûté 18.5 milliards d'euros.
Ce n'est qu'une part dans le budget total portant sur la santé, qui est de 200 milliards d'euros, mais le ministère de la santé a annoncé vouloir réduire la facture des médicaments, de 1.5 milliard d'euros. C'est pour cette raison que le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) a prévu quelques mesures pour y parvenir, comme contrôler plus strictement les prescriptions, baisser les prix de certains médicaments, développer des gammes de médicaments moins onéreuses que ceux considérés « de marque ».
Pourtant, les médicaments figurant dans le classement de ceux qui coûtent le plus cher, ont en partie des équivalents génériques, mais ils ne sont que très peu prescrits.
Les dix médicaments les plus chers
Afin de réduire les dépenses liées à la vente de médicaments délivrés en officine, le gouvernement va plutôt se tourner sur les 10 médicaments, qui représentent la plus grande part des 18.5 milliards d'euros de remboursement de l'Assurance maladie. Voici donc la liste des médicaments ayant coûté le plus cher à la Sécurité sociale, en 2016 :
- Humira : 460 millions d'euros (immunosuppresseur prescrit contre certaines maladies inflammatoires chroniques),
- Lucentis : 322 millions d'euros (anti-angiogénique pour le traitement de la dégénérescence maculaire liée à l'âge),
- Eylea : 259 millions d'euros (identique au Lucentis),
- Crestor : 240 millions d'euros (anticholestérol prescrit en cas d'hypercholestérolémie ou en prévention d'accidents cardiovasculaires),
- Enbrel : 235 millions d'euros (identique à l'Humira),
- Lantus : 225 millions d'euros (insuline prescrite en cas de diabète),
- Xarelto : 216 millions d'euros (destiné à prévenir les phlébites et les embolies),
- Doliprane : 202 millions d'euros (paracétamol),
- Glivec : 190 millions d'euros (utilisé contre la leucémie myéloïde chronique),
- Aranesp : 175 millions d'euros (prescrit en cas d'insuffisance rénale).