Première start-up de développement de la e-santé hospitalière. InnovHealth cherche à connecter tous les établissements de soins, grâce à un système de carte contenant tout le dossier médical d’un patient. Cela est rendu possible grâce à un système de Cloud.

Startup InnovHealth révolution e-santé

La naissance de la startup InnovHealth

InnovHealth est née en avril 2016, après un long chemin parcouru par Adnan EL BAKRI, président et fondateur de la société. En effet, son histoire est longue et semée d'embûches.

Il vient d'une famille pauvre au Liban et constate que les soins ne sont pas accessibles à tous. En effet, il doit faire face à une situation difficile lorsqu'il a 12 ans, quand il voit sa mère enceinte, se faire refuser les soins. La raison : dans ce pays, les riches et les pauvres ne sont pas considérés de la même façon. C'est à partir de ce moment-là qu'il sait qu'il veut devenir médecin.


Après s'être renseigné sur la médecine, un ami lui dit que la France est l'endroit où les meilleurs soins sont donnés. Il décide alors de s'y rendre dès l'âge de 17 ans, mais sans carte de séjour. Il doit alors vivre dans les couloirs de son université, mais toujours accompagné de son ambition et de son envie de changer le monde. Il gravit alors les échelons et part à Reims pour se spécialiser dans ses études.

Avec maintenant plusieurs années d'expérience, il constate que le système français est très développé, mais pas assez connecté.

Que propose InnovHealth ?

Il décide alors de remplacer le dossier médical partagé (DMP), qui selon le fondateur de la startup, n'est pas accessible à chaque établissement de santé, dans lequel peut se rendre le patient.

C'est en avril 2016 qu'il crée l'entreprise InnovHealth et son produit, le Passeport Vital ou encore le Health Care Passport.

C'est une carte connectée qui est inspirée de la carte vitale. Cependant, cette dernière permet simplement d'accéder à des données administratives et aux remboursements, mais elle ne permet en aucun cas de connecter le dossier médical ou de partager de l'information en santé. La nouvelle carte, elle, va donc partir de l'idée était d'utiliser la block chain pour interconnecter, numériser toute la chaîne de soins sur l'interface et la donner aux patients.


Donc finalement c'est le citoyen qui vient avec cette carte, qui est connectée à un cloud santé, sécurisée, hébergée par le ministère de la santé.

Il présente sa carte à l'intervenant, peu importe que ce soit la pharmacie, l'infirmière à domicile, l'hôpital… et n'importe où dans le monde. L'intervenant est alors connecté sur le même cloud santé, sur la même plateforme que pour un autre établissement. La création du big data se fait donc grâce aux patients.

Le but secondaire c'est d'avoir des données massives, anonymisées et qui est mise à disposition de la recherche médicale pour pouvoir aboutir à ce qu'on appelle en médecine, les 5P (médecine prédictive, préventive, personnalisée, de précision…). Cette nouvelle technologie est basée sur l'intelligence artificielle et elle risque bien de révolutionner le monde numérique de la santé.