Les problèmes de santé engendrant des difficultés d’apprentissage doivent être décelés dès la petite enfance. Or, ce n’est pas souvent le cas selon le Conseil économique, social et environnemental (CESE), étant donné que le bilan de santé à la sixième année de l’enfant semble délaissé. Une situation qui résulterait de l’insuffisance du nombre de médecins scolaires.

Le CESE ou Conseil économique, social et environnemental déplore le « laisser aller » des médecins scolaires en ce qui concerne le contrôle de la santé des enfants, ainsi que d'éventuels troubles de l'apprentissage. Plusieurs lacunes ont été communiquées par cette assemblée constitutionnelle française, comme les visites médicales non assurées, les inégalités croissantes entre les territoires, la baisse d'effectifs de la médecine scolaire empêchant les problèmes de santé d'être diagnostiqués à temps.
Certains points méritent d'être pris en compte pour que le projet du ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer et de la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, puisse voir le jour. Ceci vise à effectuer une visite médicale avant l'âge de 6 ans.
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Un suivi médical mal assuré
En 2013 et en 2016, deux lois ont été votées en vue de consolider les fondements de la médecine scolaire et de l'éducation à la santé. Les principes sont toutefois encore loin de la réalité, à ce jour. Plusieurs professionnels de la santé se relaient pour le suivi médical d'un enfant avant ses 6 ans, entre autres les pédiatres, les généralistes, les médecins scolaires ainsi que la PMI (service de protection maternelle et infantile). Or, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) critique le laxisme de ces acteurs. Dans son communiqué, il déclare que :
"Les liens entre la PMI et la médecine de l'Éducation nationale au moment du passage de la maternelle a` l'école doivent être renforcés. Le carnet de santé n'est par exemple pas toujours présenté par certains parents non informés."
Actuellement, près de 7 enfants sur 10, âgés de 6 ans, a pu passer une visite médicale d'après les données publiées par le ministère de l'Éducation nationale. Et le taux de visite est disparate dans les départements français. Pour pallier ce déséquilibre, les visites médicales doivent être effectives et les remarques faites durant ces consultations doivent aller plus loin. En effet, lors de la visite obligatoire de la sixième année, le personnel médical doit :
- Vérifier les vaccinations de l'élève ;
- Repérer d'éventuels problèmes visuels ou auditifs ;
- Effectuer un bilan de langage ;
- Réaliser un examen bucco-dentaire ;
- Vérifier son développement psychomoteur ;
- Analyser ses antécédents.
L'optimisation des moyens médicaux est de mise
Au début juin 2016, on n'a dénombré que 1 035 médecins scolaires en fonction sur tout le territoire français. C'est ce qui explique un tel délaissement. En effet, étant donné leur débordement, les activités urgentes sont les seules à être priorisées, comme les examens demandés expressément par des familles, par l'élève ou par la communauté éducative. D'après le CESE :
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"Cette situation ne permet pas de repérer les élèves qui présentent des troubles, et retarde le diagnostic. Elle est d'autant plus complexe en cas d'apparition de symptomatologies associées avec des conséquences majeures sur le déroulement de la scolarité et un risque accru d'échec scolaire."
L'enjeu est toutefois très important, étant donné que plus de 12 millions d'élèves sont actuellement scolarisés, et cela pendant 18 ans en moyenne. C'est la raison pour laquelle la médecine scolaire doit être renforcée, surtout dans les zones les plus reculées. Toujours est-il que les parents doivent souscrire une mutuelle santé pour faire face à des cas de difficulté de santé physique ou mentale de l'enfant.