D’après la récente étude Foncia « Les Français et le logement », 49 % des Français projettent un déménagement cette année. 49 % aspirent à changer de cadre tandis que 27 % et 18 % respectivement souhaitent vivre dans un logement plus spacieux ou moins coûteux. Toutefois, la recherche du logement correspondant à leurs attentes s’avère complexe pour 40% de ces personnes.

Les souhaits des Français en matière d'immobilier
Selon un sondage réalisé par BVA pour le Groupe Foncia, 70 % des Français veulent être propriétaires de leur logement, idéalement à 30 ans, sachant qu'actuellement, 39 % de la population est locataire. La majorité rêve de grand air, de vivre sur le littoral (50 %), à la campagne (39 %) ou à la montagne (17 %). La ville obtient 28 % des suffrages, sauf auprès des 18-24 ans, dont 43 % se disent attirés par la vie citadine.
Concernant le type de bien, la maison l'emporte à 78 % devant l'appartement. Elle doit idéalement être située dans un environnement calme (54 %), proche des commerces (29 %) et du bureau (24 %) et bénéficier d'une bonne luminosité (23 %). Cependant, le prix reste le premier critère de sélection (59 %), 80 % des sondés soulignant le problème du niveau élevé des loyers.
Dans le cas particulier des jeunes, bien que 57 % d'entre eux aient envie d'autonomie et de liberté, 31 % des 18-34 ans voudraient pouvoir profiter du confort du domicile familial le plus longtemps possible et s'éviter ainsi des charges fixes conséquentes (installation, loyer, assurance appartement, électricité, etc.). Pourtant, à 21 ans en moyenne, ils quittent le foyer parental, la plupart pour habiter plus près de leur lieu d'études. Pour leur premier logement, 48 % louent à un particulier, 33 % s'adressent à une agence immobilière et 12 % se tournent vers les résidences universitaires. Toutefois, la propriété reste importante pour 70 % des 18-24 ans, de préférence en ville (56 %).
Les solutions des Français face à la difficile quête du logement idéal
Il reste que la quête d'un logement est un exercice difficile pour 40 % des Français, notamment dans la tranche 35-49 ans (51 %) et les familles qui comptent au moins trois personnes (48 %). La tâche s'avère particulièrement délicate dans trois régions : le Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées (54 %), la Provence-Alpes-Côte d'Azur (51 %) et l'Île-de-France (48 %).
Mais l'insuffisance de moyens financiers pousse aussi les Français à s'intéresser à des logements « alternatifs ». Par exemple, 24 % seraient prêts à louer leur domicile pour une courte durée afin de gagner un peu d'argent, tandis que 23 % pourraient recourir à l'échange d'appartement pour réduire le budget vacances et que 20 % pensent à la colocation.
Les Français font également preuve de solidarité en matière de logement. 20 % accepteraient d'héberger gratuitement des voyageurs de passage, quand 43 % seraient prêts à cohabiter avec une personne beaucoup plus jeune ou plus âgée. La situation des sans-abri aussi préoccupe : 83 % sont d'accord avec la réquisition de locaux inoccupés pour les sans-abri et 28 % se disent disposés à recevoir une personne chez eux pour un bref séjour.