Récemment, par l’Ordonnance du 28 mars 2018, le gouvernement a changé la donne en ce qui concerne les permis probatoires. Ceux qui sont destinés aux jeunes conducteurs. L’objectif serait de permettre à ces derniers d’obtenir leur attestation dans les plus brefs délais. Bien entendu, ils doivent remplir certaines conditions avant d’y parvenir.

Pas plus tard que le 28 mars 2018, l'Ordonnance n° 2018-207 a été instaurée. Le gouvernement permettra aux jeunes conducteurs d'obtenir avant l'heure leur permis probatoire. Avec ce dispositif, les intéressés auront en leur disposition les 12 points nécessaires pour obtenir leur attestation au bout de deux ans seulement au lieu de trois. Pour cela, la souscription à une formation complémentaire après l'obtention du permis de conduire est requise. Une période durant laquelle, aucune infraction ne doit être commise. Une façon assez habile pour réduire les risques d'accident et pour optimiser la prise de conscience auprès des utilisateurs. Une initiative qui a déjà été adoptée par de nombreux pays européens.
Un choix, non une obligation
D'après les législateurs, l'Ordonnance n° 2018-207 n'est pas obligatoire. Elle offre en effet, le choix aux jeunes conducteurs. Ces derniers, par leur propre volonté, peuvent accepter ou refuser de suivre la formation post permis. Cependant, afin de les inciter à suivre les cours, l'article L. 223-1 du Code de la route a prévu que :
Le délai probatoire est en outre réduit pour le titulaire d'un premier permis de conduire qui se soumet à une formation complémentaire et ne commet durant ce délai aucune infraction ayant donné lieu à retrait de points ou ayant entraîné une mesure de restriction ou de suspension du droit de conduire.
Tout cela pour dire qu'en se soumettant à cette démarche, il serait possible d'écourter d'une année la période probatoire qui est actuellement fixée à trois ans.
Des points supplémentaires
À l'issue de la période d'apprentissage anticipé de la conduite, la réduction du délai de probation n'est pas l'unique récompense obtenue par les stagiaires. Des dispositions aussi seront prises en ce qui concerne les modalités de majoration du nombre des points liés au permis de conduire. Durant le conseil des ministres du 28 mars, le ministre de l'Intérieur a précisé que :
Cet aménagement de la durée de la période probatoire a pour conséquence pour le conducteur remplissant les conditions d'obtenir plus rapidement le nombre maximal de points.
Le chauffeur ayant suivi ces stages et ayant rempli les conditions qui en sont rattachées pourra obtenir trois points supplémentaires au lieu de deux dès que sa première année d'instruction touche à sa fin. Après, il n'aura plus qu'à souscrire à une assurance auto jeune conducteur pour conduire en toute sérénité.