La startup Félix continue de se développer. Son service de motos taxis électriques suscite en effet l’intérêt de davantage de Parisiens. Elle le doit en partie à la réforme de la SNCF. Il faut toutefois aussi reconnaître que la jeune pousse dispose d’une offre avantageuse qu’elle continue d’étoffer régulièrement. Outre le côté écologique de son service, l’entreprise pratique en effet des prix compétitifs, proches de ceux des VTC. Gros plans !

Félix startup développement

La réforme de la SNCF profite à la startup Félix. Depuis le début de la crise, la jeune pousse qui propose un service parisien de motos taxis électriques voit bondir son activité. En effet, le trafic de ses deux-roues et le nombre de téléchargements de son application ont significativement augmenté. Le premier a progressé de 30%. Ayant anticipé les conséquences des mouvements sociaux, les utilisateurs ont passé leurs réservations à l'avance. 70% des courses sont désormais réservées contre 50% auparavant.

Une startup qui veut se démarquer de ses concurrentes

Félix a constitué son parc de scooters électriques en signant un partenariat avec BMW. En juin dernier, la startup s'est par ailleurs associée à Citybird (un des leaders des motos taxis à Paris) pour étoffer son offre. La jeune pousse s'appuie désormais sur une centaine de véhicules, dont certains sont thermiques, pour mener son activité.


Pour se distinguer de ses concurrentes, Félix mise sur le côté écologique et propose des tarifs peu onéreux. Par ailleurs, elle continue de renforcer son service. Thibaut Guérin, chargé de communication de l'enseigne, explique :

« Nous avons connecté nos API, ce qui signifie que lorsque vous faites une commande sur notre plateforme pour un taxi moto classique, vous ne quittez pas notre parcours utilisateur. Et inversement pour un scooter électrique à partir de Citybird. »

Des tarifs peu onéreux

Concernant les tarifs compétitifs de Félix, Thibaut Guérin indique :

« Un trajet Madeleine-Bastille, qui revient à environ 40 euros en moto taxi classique, est facturé 14 euros par Félix. »

Il explique que :

« la course ne dépend que du nombre de kilomètres, la donnée temporelle n'est pas prise en compte. »

Facturant le kilomètre à 3 euros, l'entreprise encaisse 18 euros pour un trajet de 6 kilomètres. Une fois que cette distance est parcourue, le prix unitaire diminue.

Moins chers que les tarifs des motos taxis standards, ceux de Félix sont toutefois proches des prix de VTC. En effet, uberPOOL, service low cost de l'entreprise de VTC, taxe entre 11 et 15 euros le même trajet Madeleine-Bastille. Thibaut Guérin défend les intérêts de Félix en soulignant :


« Par contre, une voiture peut rester bloquée ou être fréquemment ralentie dans la circulation parisienne. »

Trois éléments permettent à Félix de proposer des prix compétitifs. Ce sont :

  • le coût des scooters électriques ;
  • le prix de l'électricité ;
  • l'assurance moto couvrant les chauffeurs de l'entreprise.

Le chargé de communication de la startup explique :

« Un scooter électrique coûte dans les 15 000 euros au lieu de 35 000 euros pour la plupart des grosses motos du marché. Par ailleurs, l'électricité est moins chère que le plein d'essence et nos chauffeurs bénéficient d'une assurance sur mesure avec AXA.