À partir du 20 mai 2018, les nouvelles règles du contrôle technique auto s’appliqueront, l’objectif étant d’améliorer la sécurité routière. Concrètement, le nombre de points de contrôle va augmenter, de même que la liste des défaillances sanctionnables. Les automobilistes qui doivent bientôt renouveler leur visite ou qui envisagent de vendre leur voiture ont intérêt à s’y prendre avant cette date pour payer moins.

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Les nouvelles règles du contrôle technique auto

Du fait de ce changement, la durée du contrôle va s'allonger, entraînant une hausse du prix. Ainsi, pour une première visite, il faudra débourser en moyenne 76 euros, contre 65 euros aujourd'hui, le coût actuel variant entre 50 et plus de 85 euros. La contre-visite à réaliser dans les deux mois en cas d'anomalie aussi sera impactée : elle ne devrait pas dépasser 15 à 20 minutes, comme maintenant, mais sa fréquence va augmenter. Sur la question du tarif, au lieu de 14 euros en moyenne pour le moment, il risque de grimper à 25 euros ou 30 euros.


Autre nouveauté, les fourgonnettes aménagées en camping-car et homologuées VP ou CTTE se verront refuser le contrôle technique. Leurs propriétaires sont donc contraints d'obtenir une homologation VASP (véhicule automobile spécifique) à mentionner sur leur carte grise, ce qui représente une dépense supplémentaire comprise entre 600 euros et 700 euros. À défaut, ils devront démonter tous les équipements installés dans leur camionnette.

Si la date de la prochaine visite est proche, il est préférable de prendre rapidement rendez-vous dans un centre de contrôle pour éviter le contrôle plus sévère et onéreux. L'économie est appréciable, d'autant que le prix de l'assurance voiture doit augmenter de 2 % à 3 % cette année. L'anticipation est également de mise pour les personnes qui projettent la vente de leur véhicule au cours des 6 prochains mois, date de validité maximum du contrôle.

Les sanctions

À compter du 20 mai, aux deux résultats habituels (favorable ou défavorable) s'ajoute une troisième option : « défavorable pour défaillance critique ». Celle-ci sera décidée si un problème majeur est décelé, qui met en danger immédiat le conducteur et ses passagers, mais aussi les autres usagers de la route ou l'environnement.

Une vignette valable une journée est alors apposée sur le pare-brise du véhicule, qui est interdit de circulation, sauf pour se rendre au garage et se présenter à la contre-visite dans un délai de 2 mois. Une fois les 24 heures écoulées, si la voiture est surprise sur la route, elle peut être immobilisée, et son conducteur, puni par une amende.

Plus largement, en cas de manquement à l'une des règles précitées ou d'oubli du contrôle, l'automobiliste risque une amende de 135 euros ainsi que la confiscation de sa carte grise par la police ou la gendarmerie et devra repasser une visite dans les 7 jours.

Dans tous les cas, il est essentiel de se conformer aux critères du contrôle technique, car en cas d'accident, si des anomalies sont constatées, la compagnie d'assurance peut se désengager.