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Avec l’arrivée du printemps, les conducteurs de motos et de quad sortent leurs véhicules. La plupart s’en servent pour des besoins ponctuels, comme par exemple pour des sorties le weekend, ou pour aller au travail. Mais depuis quelques années, un phénomène prend de plus en plus d’ampleur : les courses sauvages sur la voie publique. En effet, de plus en plus de jeunes pratiquent ce que l’on appelle le rodéo urbain, c’est-à-dire qu’ils organisent des courses de manière illégale sur les voies de circulation.

La répression s'organise
Ces courses organisées de manière illégale et se déroulant sur les routes causent de nombreux problèmes. En effet, de multiples accidents ont déjà eu lieu lors de ces événements, et de plus, une grande partie des conducteurs – de moto notamment – qui se lancent dans ces « rodéos » n'ont pas souscrit d'assurance deux roues, ce qui complique énormément les choses. Dans le département de l'Essonne, les responsables s'organisent et mettent en place une surveillance accrue afin de limiter ces manifestations.
Ainsi, de nombreux contrôles ont été mis en place et vont continuer à avoir lieu à des moments opportuns et à des endroits identifiés comme étant susceptibles d'accueillir ces courses folles. De plus, les autorités vont faire appel aux témoignages des riverains qui sont de plus en plus gênés par ce phénomène. En effet, cela leur fait courir des risques importants lorsqu'ils sortent de chez eux et les empêche également parfois de dormir.
Des solutions à imaginer
La prévention et la répression sont des actions qui doivent être menées, comme l'élargissement des systèmes de vidéo surveillance par exemple, mais les jeunes qui pratiquent ce genre de courses témoignent du manque de structures adaptées pour pouvoir pratiquer leur passion. Certains d'entre eux souhaiteraient que des endroits soient ouverts et réservés à la pratique du quad ou de la moto afin que les pratiquants ne se défoulent plus sur les routes publiques.
Dans de nombreuses villes, il existe des lieux abandonnés et à l'écart des habitations qui pourraient servir de terrain de jeu pour ces fous du volant. Ainsi, certaines zones industrielles désaffectées pourraient tout à fait se prêter à ce type d'événements. Cependant, les responsables politiques doivent faire face à des problèmes de responsabilité, d'assurance et de respect des règlementations et n'ont donc pas encore été convaincus par ce genre d'arguments.