Bien que le marché automobile français soit toujours dynamique avec une croissance de 4,4 % sur quatre mois, les constructeurs ne ménagent pas leurs efforts pour conquérir de nouveaux clients. Ainsi, ils multiplient les offres promotionnelles, à l’image de Renault ou de Peugeot qui accordent des milliers d’euros de remise sur de nombreux modèles. En concession, il est même possible d’obtenir jusqu’à 20 % de rabais.

Des promotions officielles chez tous les constructeurs
Chez Renault, sous condition de reprise d'une ancienne voiture, les acheteurs peuvent économiser 4?000 euros sur un Kangoo ou un Scénic. Les rabais officiels atteignent même 5 000 sur le tout nouveau SUV Koleos ainsi que sur la berline Talisman et l'Espace. En optant pour une assurance Renault dédiée, les conducteurs optimisent le coût de l'opération tout en bénéficiant de garanties adaptées à leur véhicule et leurs besoins.
Peugeot aussi accorde des rabais, mais d'un montant inférieur, à l'exception des 7?000 euros de remise appliqués au prix de la berline 508 ou aux 8?000 euros déduits sur le prix du monospace Traveller. Dans le reste de la gamme, la promotion varie entre 2?200 euros sur le SUV 3008 à 3 600 sur une berline 308. Chez Opel, désormais intégrée au groupe PSA, 4?000 euros de réduction sont octroyés sur l'Astra, une berline de gamme moyenne inférieure.
Les clients de la Ford, de leur côté, bénéficient de 2?600 euros de remise et d'une garantie étendue à trois ans. Pour les adeptes de véhicules de la marque Volkswagen, le budget à consacrer à l'acquisition d'une Golf diminue de 4?500 euros, et pour une Passat, de 8?500 euros.
Outre ces offres affichées, les automobilistes peuvent négocier une décote supplémentaire de l'ordre comprise entre 10 % et plus de 20 % en concession.
Une concurrence toujours féroce
Cette politique commerciale agressive sur un marché en excellente santé s'explique par la rude concurrence entre les marques, dont les capacités de production cumulées sont nettement supérieures à la demande. Outre la vente de voitures, les concessionnaires ont besoin de faire tourner leur service après-vente (entretien et vente de pièces détachées), qui est l'activité la plus rentable.
De plus, les constructeurs craignent que le vent ne tourne, surtout avec l'entrée en vigueur des nouveaux cycles d'homologation des véhicules à la rentrée. Les tests étant menés dans des conditions plus proches de la réalité (longue distance, différents itinéraires en ville et sur route), la consommation de carburant et la quantité de CO2 rejetée sont logiquement plus importantes. Le risque est une augmentation des malus, suivie d'une chute du marché. Aussi, tous les acteurs du marché font leur maximum pour profiter de la période faste actuelle.