L’OMS a récemment publié un rapport selon lequel la pollution de l’air tuerait 7 millions de gens tous les ans. Pour faire face à cette réalité, les habitants de grandes métropoles ont adopté un réflexe : le port des masques anti-pollution. Mais alors, ces dispositifs sont-ils efficaces ? L’institut de médecine professionnelle au Royaume-Uni et des chercheurs de Heriot-Watt se sont penchés sur la question.

Dans le monde entier, 7 millions de personnes décéderaient chaque année de la pollution de l'air. Rien qu'en Chine, on compte 1,6 million de morts prématurés liés à ce fléau. Ces chiffres alarmants ont poussé des chercheurs de Heriot-Watt et de l'Institut de médecine professionnelle du Royaume-Uni à se pencher sur l'efficacité des masques anti-pollution. Pour rappel, ces dispositifs ont pour vocation de retenir les particules polluantes et de réduire les risques de maladies respiratoires. Lors de cette étude, ils ont utilisé 9 masques anti-pollution différents.
Particules d'usines, pots d'échappement, combustion…
Pour réaliser cette étude sur la fiabilité des masques anti-pollution, les chercheurs se sont focalisés sur les particules les plus dangereuses et les plus fréquentes en Chine : celles des fumées de pots d'échappement, celles des usines, sans compter les particules issues de combustions diverses.
Pour que les tests se fassent dans les meilleures conditions, les masques ont été mis à l'épreuve en même temps que leurs porteurs effectuant des activités de la vie quotidienne, incluant des travaux ménagers et d'autres activités sédentaires.
Seul un masque sur les neuf a donné des résultats encourageants
Les résultats de l'étude ont été surprenants. Tout d'abord, il faut savoir que les masques ont présenté des taux de pénétration de particules disparates, variant selon le matériau de filtrage. Certains ont affiché un taux de pénétration de 29% tandis que d'autres n'affichaient que 0,26%.
Par ailleurs, les participants qui ont exercé des activités sédentaires ont affiché des taux d'infiltration très variés. Seul un masque sur les 9 a affiché un taux d'infiltration de 10%, peu importe l'activité à laquelle se livrait son porteur.
Cela démontre alors de manière flagrante qu'il faut choisir avec soin les dispositifs de protection de la sorte, afin d'obtenir une protection efficace. Les chercheurs concluent leur étude en soulignant que les solutions les plus onéreuses du marché ne sont pas forcément les plus efficaces. Selon eux, la meilleure option est de choisir les dispositifs qui sont destinés à l'usage professionnel, offrant une meilleure efficacité.
Par ailleurs, il est important de compléter cette protection par la souscription d'une assurance complémentaire. Pour trouver la mutuelle familiale qui répond au mieux à vos attentes, pensez à utiliser notre comparateur d'assurances.