Alain Afflelou dit oui à l’instauration du zéro reste à charge pour les lunettes. Bien que cette proposition d’Emmanuel Macron s’avère être innovante, il reste tout de même le problème financier qui demeure une entrave majeure à sa réalisation. Mais d’après cet opticien, il existe des solutions qui peuvent régler la situation.

Alain Afflelou reste à charge zero

Le zéro reste à charge n'arrête pas de faire parler de lui. D'ailleurs, Alain Afflelou, un opticien français de renommée ne s'est pas retenu pour émettre son avis sur le sujet. Ce dernier pense que ce dispositif proposé par Emmanuel Macon est une option qu'il ne faut surtout pas écarter. Tout cela, malgré un problème majeur rattaché au financement. Quoi qu'il en soit, ce patron de plus de 1 474 magasins partout dans le monde (dont les 950 sont localisés en France depuis juillet 2017) est convaincu que des solutions sont disponibles pour y remédier dans les plus brefs délais.

Une solution qui règle les difficultés sanitaires publiques

En réalisant une interview auprès d'un site d'actualité et d'info direct, Alain Afflelou s'est exprimé et se dit être favorable à la proposition d'Emmanuel Macron. Selon lui :


« Énormément de gens n'ont pas les moyens de s'acheter des lunettes à cause du reste à charge. Ces personnes sont encore plus nombreuses pour les prothèses auditives. Donc, bien sûr que je soutiens. C'est un problème de santé publique. »

En effet, ce dispositif vise à permettre le remboursement intégral du panier de soin. C'est-à-dire au niveau des soins dentaires, prothèses auditives et particulièrement, les lunettes. Le but ici, selon Alain, est de pouvoir soulager les charges des Français, car de nombreuses personnes en souffrent.

Un problème financier demeure

Bien que le zéro reste à charge soit parfait pour les citoyens Français, le problème du financement demeure. Il faut souligner que cette tâche devrait revenir à la Sécurité sociale. Mais dans l'optique où cet organisme s'y refuse, le rôle de régler la facture devrait être attribué aux professionnels de l'optique et à la mutuelle.

Toujours d'après Alain Afflelou :

« Si les négociations sont délicates, une solution est en vue. »

« Il semble qu'on ait trouvé un modus vivendi qui fait que les gens ne vont pas trop se plaindre. »

Pour cela, ce spécialiste avance qu'il est nécessaire que le prix soit à la fois raisonnable tant pour le lunetier que pour les Français. Cependant, sachant que la concurrence est actuellement rude, l'opticien ne doit pas proposer des tarifs trop élevés. Mais cela ne veut pas dire que les montants seront réduits au maximum :

« On a déjà des prix sur le marché qui sont compétitifs. Les gens comparent les prix avant d'acheter et ils continuent à venir dans nos magasins. »