Au Canada, le prix de l’essence vient de connaître une énième hausse, ce qui ne semble plus être une mauvaise nouvelle pour de nombreux automobilistes qui ont opté pour les voitures électriques. Dernièrement, la vente de ce type de véhicules a connu un boom spectaculaire. Ces derniers étant désormais financièrement plus rentables que leurs équivalents thermiques.

Plus qu'un geste écologique, la raison est avant tout financière
Depuis de nombreuses années, on entend dire que la voiture électrique est plus soucieuse de l'environnement, qu'avec elle, on n'a plus à se soucier de l'émanation de monoxyde de carbone, si néfaste à la couche d'ozone. Mais le véritable argument qui trouve écho auprès des futurs acheteurs, c'est que, même si elle coûte plus cher à l'achat, une fois amortie, le véhicule électrique est largement plus économique que son homologue thermique, d'autant plus avec la flambée incessante du prix de l'essence.
Aujourd'hui au Canada, le prix du litre d'essence est désormais supérieur à 1,50 $ et, selon toute vraisemblance, la hausse ne devrait pas s'arrêter là. Pour les professionnels qui doivent parcourir des centaines de kilomètres par jour et, par conséquent, faire le plein plusieurs fois, ceci est une véritable catastrophe, leur allocation au kilométrage ne couvrant plus, pour la plupart, leur dépense réelle en carburant.
En optant pour la motorisation électrique, certains automobilistes ont pu diviser leur budget carburant par 10, à l'image de M. Claude Larose qui déboursait auparavant 12,50 $ tous les 100 km et qui ne dépense plus désormais que 1,5 $ pour recharger sa Tesla.
L'offre n'arrive pas à suivre la demande
L'engouement des automobilistes pour les voitures électriques est tel que les concessionnaires sont débordés. L'offre n'arrive plus à combler la demande, si bien que ceux qui passent commande doivent patienter au moins 8 mois avant de pouvoir rouler en électrique.
Mais globalement, les voitures thermiques dominent toujours
En dépit de cet engouement grandissant pour les voitures électriques, les chiffres publiés par la province du Québec en 2017 révèlent malgré tout que le marché de l'automobile reste dominé par les voitures thermiques et, plus particulièrement, par les SUV et les camions.
Il faut savoir que l'an dernier, 250 000 automobilistes ont contracté une assurance camion, soit le plus grand nombre de souscriptions jamais enregistrées pour ce type de véhicules.