À en croire le président de la FNAIM Jean-Marc Torrollion, le parc locatif privé joue un rôle plus que déterminant en France. Il estime alors que l’instauration d’un statut de bailleur privé apportera une solution pérenne sur le marché du logement. Pour étayer ses arguments, il s’appuie sur diverses statistiques en France qui sont particulièrement parlantes.

Le parc locatif privé veut s’investir davantage dans le sauvetage du marché du logement

La Fédération nationale de l'immobilier (FNAIM) s'est exprimée à travers son président Jean-Marc Torrollion. Ladite institution a alors mis en avant le rôle prédominant qu'occupe le parc locatif privé, notamment sur le plan social et économique. Statistiquement, le parc locatif privé devance largement le parc social, soit respectivement 6,5 millions contre 4,9 millions de logements. Devant ce fait, la FNAIM appelle le gouvernement à étudier la faisabilité d'instaurer un statut de bailleur privé, afin que le parc privé puisse apporter une réponse dynamique, pérenne et efficace au problème de logement qui sévit actuellement en France.

Relancer le marché à travers une dynamisation du parc locatif privé

Dès son élection à la fin de l'année 2017 à la tête de la FNAIM, Jean-Marc Torrollion a brandi un certain nombre de mesures pouvant apporter des solutions concrètes à la crise du logement en France. Mais parmi ces mesures, il y en a une à laquelle il tient particulièrement : la mise en place d'un statut de bailleur privé.


D'après le président de la fédération nationale de l'immobilier, de nouvelles mesures incitatives au niveau fiscal permettraient aux bailleurs privés de devenir réellement des acteurs économiques apportant des solutions concrètes au problème du logement. M. Torrollion parle entre autres d'un système qui ne serait guère différent du dispositif déjà en place pour les locations meublées.

La FNAIM attire l'attention de tous quant à l'état des lieux de l'immobilier

Il faut savoir que le parc social représente 1,6 million de logements construits depuis 1988 et 4,9 logements au total. Quant au parc locatif privé, il dépasse allègrement ces chiffres : 6,5 millions de logements.

Il est alors évident que l'initiative privée apporte une réponse plus efficace aux besoins des Français en termes de logements, y compris auprès des ménages les plus modestes. En effet, il y a autant de ménages à faibles revenus dans le parc locatif privé que dans le parc social. Et pourtant dans les deux cas, les locataires doivent faire face à de nombreuses charges : la souscription d'une assurance logement, l'électricité, l'eau et le chauffage, etc.

Par ailleurs, ces constatations ont poussé la Fédération nationale de l'immobilier à vouloir s'investir davantage dans le dénouement de la crise immobilière en France.