Les « Journées de la sécurité routière au travail » sont l’occasion de revenir sur les principales causes d’accident de la route dans le cadre de l’exercice professionnel. Parmi les erreurs les plus courantes figurent entre autres l’utilisation du téléphone au volant. Une mauvaise habitude qui semble avoir la dent dure.

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Le téléphone portable est toujours aussi dangereux

Depuis l'apparition des téléphones portables, les campagnes de sensibilisation concernant les dangers de leur usage au volant n'ont cessé d'envahir tous les supports médias (télévision, radio, internet…).

Mais force est de constater que le message a du mal à passer. Lorsqu'ils reçoivent un appel en pleine conduite, les automobilistes sont encore nombreux à répondre à leur interlocuteur d'une main et tenir le volant d'une autre.

Selon les chiffres dévoilés par l'ASFA (Association des sociétés françaises d'autoroutes) avec le concours de l'association Prévention Routière :

  • 68 % des automobilistes font encore usage de leur téléphone portable pendant leurs déplacements,
  • 71 % lorsqu'ils se rendent à leur travail (ou sur le chemin du retour).

Comportement encore plus inquiétant, l'envoi de SMS au volant : 15 % des automobilistes continuent de prendre ce risque.


Sans doute un tout petit peu moins grave, mais habitude également à bannir : 29 % des automobilistes consultent leurs SMS tout en conduisant.

Mais il n'y a pas que les téléphones portables

Même si l'on a souscrit une assurance tous risques, le bon sens voudrait qu'on fasse preuve de prudence lorsqu'on est sur la route.

Pour les personnes ayant à parcourir chaque jour des centaines de kilomètres dans le cadre de leur travail, la principale cause de sinistre est la fatigue qui entraîne la somnolence au volant. 62 % des automobilistes ont avoué avoir eu, à un moment donné, beaucoup de mal à rester éveillés, notamment sur l'autoroute.

On peut également citer l'excès de vitesse, un phénomène toujours aussi présent, en dépit des dispositifs mis en place pour le prévenir. Malgré la présence de radars et de motards policiers prêts à intervenir, 45 % des conducteurs reconnaissent encore avoir cédé à l'envie de rouler plus vite que ce qui est autorisé par la loi.