Le mois de mai 2018 a été marqué par les orages et la grêle en France. Face à ce constat, il est alors judicieux de se pencher sur les différentes mesures à prendre en cas d’intempéries. Le volet assurance est particulièrement important dans ces moments-là. Voyons alors la réaction à adopter en cas de passage de ces intempéries.

Comprendre contenu contrat assurance intempéries

Les orages ont été violents récemment en France pendant le mois de mai. Des intempéries en tous genres ont été constatées : grêle, foudre, vent, sans oublier les inondations. Cette période sombre a ainsi entraîné des dommages importants sur les infrastructures diverses : habitations, vignes et autres récoltes. Il est alors important de se pencher sur nos contrats d'assurance. C'est la seule garantie d'être couvert efficacement, si jamais notre logement venait à être inondé ou que la boue venait à emplir les sous-sols. Voici alors quelques points importants à considérer dans le cadre de cette assurance habitation.

Il est judicieux de contacter l'assureur au plus tôt

Prévenir l'assureur est un réflexe qui doit être automatique, en cas de sinistre. Le délai légal d'une déclaration de sinistre est de cinq jours ouvrés mais le plus tôt sera le mieux. D'ailleurs, il ne faut pas attendre la publication d'un arrêté de catastrophe naturelle pour le faire.


Dans tous les cas, l'assuré sera ainsi avantagé : si l'arrêté est publié, sa franchise sera de 380 euros tout au plus et il bénéficiera d'un remboursement plus rapide. Idéalement, il faut contacter l'assureur par courrier avec accusé de réception : des preuves écrites sont ainsi constituées et pourront servir ultérieurement à l'assuré dans le cas d'un éventuel litige. Mais tous les autres moyens de communication peuvent également être utilisés : e-mail, téléphone, ou autres.

Ce qu'il faut savoir sur la couverture contre les tempêtes

La couverture tempête est obligatoire dans une assurance habitation. Elle est donc incluse dans tous les contrats d'assurance. Cependant, il faut savoir qu'elle concerne uniquement le bâti et les biens qui s'y trouvent. Les espaces extérieurs ainsi que la clôture ne sont pas inclus dans cette garantie. Le directeur des assurances de dommages et de responsabilités au sein de la Fédération française de l'assurance, Stéphane Pénet, le confirme :

Tous les contrats protègent contre les dégâts causés par les inondations, le vent ou la grêle.

L'évaluation de l'indemnisation est complexe

Il faut se pencher sur les différentes clauses du contrat d'assurance logement , notamment par rapport aux montants d'indemnisation. Certaines assurances appliquent des plafonds de couverture pour les objets de valeur ainsi que les appareils électroménagers divers.


Ceci étant, il est important de comprendre que le remboursement se fera sur la valeur des biens au moment où ils sont endommagés et non à leur prix au neuf. La vétusté sera donc considérée lors de l'évaluation des dégâts. L'assureur doit être en mesure de constater les dégâts au sein de l'habitation qui a subi un sinistre. Ainsi, il est important de ne pas jeter les biens endommagés.

Il faut également attacher une importance particulière aux franchises, qui peuvent varier fortement selon les contrats. En effet, elles peuvent être à 1 000 euros comme à 0 euro, la moyenne s'établissant autour de 150 euros.

Autres éléments à prendre en compte

L'assuré est tenu de faire le maximum pour que les dégâts ne s'aggravent pas. Par exemple, il sera judicieux de recouvrir un toit troué par la grêle, peu importe le moyen employé (avec une bâche par exemple). Ainsi, les infiltrations d'eau seront limitées, comme l'ensemble des dégâts à constater ultérieurement.

Au même titre que les espaces extérieurs, les véhicules au sein d'une habitation victime de sinistre ne sont pas couverts par l'assurance logement. En effet, l'indemnisation de ces biens est du ressort de l'assurance automobile.