Malgré toutes les oppositions et les polémiques qu’elle a suscitées, la mesure préconisée par le Premier ministre portant sur la limitation de vitesse à 80 km/h sur les routes secondaires a été adoptée et est entrée en vigueur depuis le 1er juillet 2018. Une mesure qui risque de faire grincer des dents les automobilistes.

80 km/h Premier ministre persiste signe

Une mesure qui peut sauver des vies

Ce n'est pas la première fois qu'une réforme concernant la sécurité routière provoque des divergences d'opinion aussi véhémentes. En son temps, le port obligatoire de la ceinture de sécurité avait également ses détracteurs, mais la mesure fut quand même adoptée et a sauvé, on aime à le croire, des millions de vie humaine.

C'est en tout cas comme cela que le Premier ministre voit les choses, ce qui le conforte dans son idée que limiter la vitesse des véhicules (que ce soit les voitures légères, les poids lourds ou les deux-roues) évoluant sur les routes secondaires à 80 km/h ne peut être que salutaire.


Selon les estimations, avec cette nouvelle disposition, on pourrait compter 400 morts en moins chaque année.

Les mécontents cherchent un compromis

Par la voix de quelques sénateurs, les réticents à cette nouvelle mesure ont cherché un compromis et ont proposé à M. Édouard Philippe que ladite limitation soit seulement appliquée sur les routes jugées dangereuses, mais le Premier ministre est resté inflexible.

Des radars seront donc installés sur ces routes et les automobilistes flashés à plus de 80 km/h auront à payer une amende de 68 euros et se verront amputer de 1 point sur leur permis de conduire.

Les opposants à la réforme émettent tout de même des doutes sur l'emploi de la recette engrangée par ces radars. Ils pensent que l'argent ne sera pas investi dans la sécurité routière, mais que le gouvernement s'en servira pour éponger une partie de ses dettes.

In fine, il y aura moins de sinistres sur les routes secondaires, ce qui signifie « moins d'indemnisation sur les contrats d'assurance automobile ».