À Paris comme dans d’autres grandes villes, le free floating est une tendance qui se démocratise peu à peu, notamment chez les deux-roues : vélos, scooters ou encore trottinettes électriques. Afin de préserver l’ordre dans les rues de la capitale, la ville a lancé une charte de bonne conduite à destination des différents opérateurs.

La ville de Paris entend encadrer le « free floating » des deux-roues

Les opérateurs de free floating sont de plus en plus nombreux en France, notamment dans la capitale. Depuis quelques mois, on peut voir circuler et stationner dans les rues de Paris des trottinettes électriques, des scooters ainsi que des vélos en libre-service et sans borne d'attache.

Depuis, ces opérateurs n'étaient encadrés par aucune loi. La ville de Paris vient de faire le point avec eux, dans l'optique de préserver l'ordre sur la voie publique. La charte de bonne conduite dévoilée par la mairie de Paris évoque alors différents points, notamment l'occupation des trottoirs, les procédures d'enlèvement en cas d'accident, etc.

Rappel du principe du free floating

Le terme anglais free floating désigne un service de partage de véhicules dénué de bornes d'attache. Il peut s'agir de trottinettes électriques, de vélos ou de scooters en libre-service. Les opérateurs dans ce domaine sont d'ailleurs de plus en plus nombreux.


Si la trottinette électrique ne compte que Lime pour l'instant, les scooters ont CityScoot et Coup. Ce sont surtout les vélos en libre-service qui affichent le plus d'opérateurs : Oribiky, Mobike, Obike, Pony Bikes, Donkey Republic ou encore Ofo. Devant une expansion aussi importante, la ville de Paris a édité une charte de bonne conduite, que les prestataires cités précédemment ont signée.

Encadrer l'activité à Paris

Voilà quelques mois que les différents opérateurs de ces services en free floating émergent à Paris. Pour la mairie, il était important de dresser les lignes de conduite afin d'encadrer l'activité.

Comme tout véhicule qui circule sur la voie publique, ceux en free floating ont une assurance deux-roues afin de couvrir les éventuels accidents. D'ailleurs, la Ville de Paris précise dans cette charte de bonne conduite que les opérateurs disposent de 24 heures pour enlever leurs véhicules qui ont été détériorés et signalés. Passé ce délai, la mairie se chargera de l'enlèvement et l'opérateur assumera les frais inhérents.

Par ailleurs, il est formellement interdit pour les deux-roues en free floating, les motos en l'occurrence, de stationner sur les trottoirs. Les contrevenants feront l'objet d'une verbalisation, avertit la mairie de Paris. Les vélos bénéficient d'une plus grande tolérance, leur obligation légale étant de laisser un cheminement de 1,4 mètre sur la chaussée ou les trottoirs.

Le fondateur de CityScoot, Bertrand Fleurose accueille cette charte avec optimisme :

Cela permettra de niveler le niveau de service vers le haut pour que les scooters en partage ne soient pas détestés des Parisiens.